Si Ousmane Sonko a relancé le débat sur l’indemnité des députés. Babacar Gaye, lui, a fourni des données. Selon l’ancien parlementaire, sur tfm, le député n’a pas de salaire. Il perçoit des indemnités, en fonction de la mission assignée. Une indemnité, dit-il, égale au traitement affairant à l’indice maximum de la hiérarchie générale des cadres du personnel de la magistrature, du personnel militaire et des corps de fonctionnaires de l’Etat.
Selon M. Gaye, il faut régler l’ordre dans la manière dont on rémunère le parlementaire et mettre cela sur la table, avant de revoir les textes qui ne s’adaptent pas à notre manière de fonctionner. Et, poursuit-il, l’Assemblée nationale jouant la transparence peut faire une commission ouverte à la société civile, à la presse, pour que ces questions soulevées par le député Sonko, qui a « le mérite de poser le débat, », soient diligentées. Mais aussi que les gens aient le mérite de dire aux gens que les députés ne doivent pas cotiser à l’Fnr, ni à l’Ipres.
Apportant des explications concernant le paradoxe sur les bulletins des députés, Babacar Gaye affirme: « On a cumulé ces montants Fnr et Ipress. Ces montants égalent au montant qu’on a mis sur les retenues en fonction de l’impôt sur les revenus pour les autres parlementaires. Sur le bulletin de Sonko, la colonne « Impôt sur le revenu » n’a pas été alimenté. Par contre, sur les bulletins des autres députés, les colonnes Ipres et Fnr ne sont pas remplies.
Toutes choses qui lui font dire que le Trésor n’a pas le droit de prélever des sommes au titre de l’ipres et du Fnr, alors que ces sommes ne seront pas versées à l’Ipres encore moins au Fnr.