Sa prise de parole est rare mais quand Abdou Wahab Sall décide de parler, il ne porte pas de gants. Le Directeur de la Sécurité publique, qui présidait hier un atelier de renforcement de capacité d’écoute, d’accueil et d’orientation du public dans les services de police, est revenu sur les affrontements entre la police et les 400 familles de Gadaye. Abdou Wahab Sall a pris la défense de ses agents et dit haut et fort qu’il n’y a pas eu lors de ces affrontements de bavure policière. Mieux, le Dsp dépeint une police sénégalaise dynamique, démocratique, respectueuse des institutions républicaines et de l’Etat de droit. Ce, depuis les indépendances.
Le directeur de la Sécurité publique, Abdou Wahab Sall, n’a pas attendu longtemps pour répondre aux détracteurs de la police, qui les accusent d’être auteurs de bavures lors des rassemblements et interventions des agents de la police. Le plus récent évènement lors de l’intervention de la police s’est passé la semaine dernière à Gadaye, dans le département de Guédiawaye, où plus de 400 familles sont en conflit avec un acteur immobilier dans un litige foncier. Voulant récupérer leurs «terres» et se faire rembourser, ces populations avaient occupé le terrain vague pour entamer une grève de la faim. Mais c’était sans compter avec la police qui a fait usage des grenades lacrymogènes pour les disperser. Des images de cet évènement ont fait le tour de la toile, fustigées par la population et acteurs de la société civile et de l’opposition, qui crient à la bavure policière.
«Je ne suis pas au courant des bavures policières»
Une accusation balayée d’un revers de main par le directeur de la Sécurité publique, qui parle lui de procédure régalienne que les agents sur le terrain appliquent. «Je ne suis pas au courant des bavures policières. A Gadaye, il y a eu une situation qui s’est présentée. Il y a des individus qui ont voulu occuper un site qui a été interdit par l’autorité administrative. Toutes les sommations et toutes les diligences qui devraient être faites par la police nationale pour persuader ces individus à quitter les lieux ont été faites, ces individus n’ont pas obtempéré. La police, conformément aux lois et règlements, a eu à embarquer ces gens, à les mettre en détention. Je ne vois pas en quoi cela peut être assimilé à une bavure policière», rétorque le commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle.
«Les images créent parfois un émoi au sein de la population. Mais la police intervient toujours dans un cadre règlementaire»
Selon le commissaire Abdou Wahab Sall, tout ce bruit est causé par les réseaux sociaux. «La forme, c’est souvent la médiatisation à outrance. Les images créent parfois un émoi au sein de la population. Mais la police intervient toujours dans un cadre règlementaire, dans un cadre respectueux des lois et règlements. La police est républicaine, elle s’inscrit dans le cadre d’un Etat de droit. Depuis les indépendances, la police s’est toujours inscrite dans la dynamique d’une police démocratique, une police respectueuse des institutions républicaines, de l’Etat de droit. Le policier sénégalais est bien formé, il bénéficie de renforcement de capacités, il est bien briefé, il est bien sensibilisé sur les questions des droits de l’homme, du respect de la dignité humaine», a ajouté le Dsp.
Abdou Wahab Sall tenait ces propos lors d’un atelier organisé à l’Ecole nationale de police, avec pour thème : «Accueil, écoute et orientation du public dans les services de police». Selon le patron de la Sécurité publique, la formation a été initiée par l’autorité pour permettre au maximum de policiers d’être capacités pour mieux répondre aux préoccupations des populations. L’accueil au service public, au-delà de la police, reste une préoccupation. La police est un service public assez sensible, elle doit répondre au quotidien aux préoccupations des populations. Chaque fois qu’un usager vient pour une quelconque préoccupation, il a besoin tout de suite d’une réponse, d’une écoute attentive de la part du policier et d’une orientation. L’accueil à lui seul constitue une bouffée d’oxygène pour cet usager qui est en situation de détresse.
«Même si on doit déférer quelqu’un, ou on doit mettre en détention quelqu’un, il y a une façon de l’accueillir»
C’est pourquoi tous les agents des différentes directions sont concernés : les policiers de la Direction de la sécurité publique, des agents de la Direction des passeports, la Direction de l’automatisation des fichiers, la Direction de la police judiciaire, la Direction des ressources humaines. «Toutes ces directions ont besoin d’une capacitation en la matière pour mieux répondre aux exigences de la population», indique-t-il. Au sortir de la formation, dit-il, «même si on doit déférer quelqu’un ou on doit mettre en détention quelqu’un, il y a une façon de l’accueillir et de l’admettre dans les locaux de la police. Ça permet d’humaniser le service, d’humaniser les locaux. Aujourd’hui, la tendance est à l’humanisation»
«Durant le couvre-feu et l’état d’urgence, la police avait une mission humanitaire très élevée»
«Il faut rappeler aussi que durant le couvre-feu et l’état d’urgence, la police avait une mission humanitaire très élevée et nos policiers avaient un sens humain extrêmement développé. La police a porté assistance a beaucoup de Sénégalais, notamment des femmes qui étaient enceintes et à terme, d’autres individus qui étaient malades sur la voie publique», bat en brèche le directeur de la Sécurité publique qui a, dans la foulée, félicité ses hommes qui ont fait preuve de dépassement et surtout «de professionnalisme» dans l’exercice de leurs fonctions durant les trois mois de couvre-feu qui n’ont pas été marqués heureusement par mort d’homme comme dans d’autres pays.
Baye Modou SARR
Le directeur de la Sécurité publique, Abdou Wahab Sall, n’a pas attendu longtemps pour répondre aux détracteurs de la police, qui les accusent d’être auteurs de bavures lors des rassemblements et interventions des agents de la police. Le plus récent évènement lors de l’intervention de la police s’est passé la semaine dernière à Gadaye, dans le département de Guédiawaye, où plus de 400 familles sont en conflit avec un acteur immobilier dans un litige foncier. Voulant récupérer leurs «terres» et se faire rembourser, ces populations avaient occupé le terrain vague pour entamer une grève de la faim. Mais c’était sans compter avec la police qui a fait usage des grenades lacrymogènes pour les disperser. Des images de cet évènement ont fait le tour de la toile, fustigées par la population et acteurs de la société civile et de l’opposition, qui crient à la bavure policière.
«Je ne suis pas au courant des bavures policières»
Une accusation balayée d’un revers de main par le directeur de la Sécurité publique, qui parle lui de procédure régalienne que les agents sur le terrain appliquent. «Je ne suis pas au courant des bavures policières. A Gadaye, il y a eu une situation qui s’est présentée. Il y a des individus qui ont voulu occuper un site qui a été interdit par l’autorité administrative. Toutes les sommations et toutes les diligences qui devraient être faites par la police nationale pour persuader ces individus à quitter les lieux ont été faites, ces individus n’ont pas obtempéré. La police, conformément aux lois et règlements, a eu à embarquer ces gens, à les mettre en détention. Je ne vois pas en quoi cela peut être assimilé à une bavure policière», rétorque le commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle.
«Les images créent parfois un émoi au sein de la population. Mais la police intervient toujours dans un cadre règlementaire»
Selon le commissaire Abdou Wahab Sall, tout ce bruit est causé par les réseaux sociaux. «La forme, c’est souvent la médiatisation à outrance. Les images créent parfois un émoi au sein de la population. Mais la police intervient toujours dans un cadre règlementaire, dans un cadre respectueux des lois et règlements. La police est républicaine, elle s’inscrit dans le cadre d’un Etat de droit. Depuis les indépendances, la police s’est toujours inscrite dans la dynamique d’une police démocratique, une police respectueuse des institutions républicaines, de l’Etat de droit. Le policier sénégalais est bien formé, il bénéficie de renforcement de capacités, il est bien briefé, il est bien sensibilisé sur les questions des droits de l’homme, du respect de la dignité humaine», a ajouté le Dsp.
Abdou Wahab Sall tenait ces propos lors d’un atelier organisé à l’Ecole nationale de police, avec pour thème : «Accueil, écoute et orientation du public dans les services de police». Selon le patron de la Sécurité publique, la formation a été initiée par l’autorité pour permettre au maximum de policiers d’être capacités pour mieux répondre aux préoccupations des populations. L’accueil au service public, au-delà de la police, reste une préoccupation. La police est un service public assez sensible, elle doit répondre au quotidien aux préoccupations des populations. Chaque fois qu’un usager vient pour une quelconque préoccupation, il a besoin tout de suite d’une réponse, d’une écoute attentive de la part du policier et d’une orientation. L’accueil à lui seul constitue une bouffée d’oxygène pour cet usager qui est en situation de détresse.
«Même si on doit déférer quelqu’un, ou on doit mettre en détention quelqu’un, il y a une façon de l’accueillir»
C’est pourquoi tous les agents des différentes directions sont concernés : les policiers de la Direction de la sécurité publique, des agents de la Direction des passeports, la Direction de l’automatisation des fichiers, la Direction de la police judiciaire, la Direction des ressources humaines. «Toutes ces directions ont besoin d’une capacitation en la matière pour mieux répondre aux exigences de la population», indique-t-il. Au sortir de la formation, dit-il, «même si on doit déférer quelqu’un ou on doit mettre en détention quelqu’un, il y a une façon de l’accueillir et de l’admettre dans les locaux de la police. Ça permet d’humaniser le service, d’humaniser les locaux. Aujourd’hui, la tendance est à l’humanisation»
«Durant le couvre-feu et l’état d’urgence, la police avait une mission humanitaire très élevée»
«Il faut rappeler aussi que durant le couvre-feu et l’état d’urgence, la police avait une mission humanitaire très élevée et nos policiers avaient un sens humain extrêmement développé. La police a porté assistance a beaucoup de Sénégalais, notamment des femmes qui étaient enceintes et à terme, d’autres individus qui étaient malades sur la voie publique», bat en brèche le directeur de la Sécurité publique qui a, dans la foulée, félicité ses hommes qui ont fait preuve de dépassement et surtout «de professionnalisme» dans l’exercice de leurs fonctions durant les trois mois de couvre-feu qui n’ont pas été marqués heureusement par mort d’homme comme dans d’autres pays.
Baye Modou SARR