Article n°2878

Mis en cause par un groupe anonyme de « salariés inquiets », le président de la Banque africaine de développement (BAD), candidat à un second mandat, défend énergiquement son intégrité. Ressources humaines, marchés, management… Enquête sur la gestion Adesina.


La question amuse un ministre ouest-africain, familier des équipes et du fonctionnement de la Banque africaine de développement. Une nouvelle controverse autour du patron de la BAD, est-ce vraiment une surprise ? Dans sa course effrénée pour la présidence de l’institution panafricaine, en mai 2015, puis dans sa conduite à marche forcée de la banque depuis quatre ans et demi, Akinwumi Adesina a froissé bien des susceptibilités et s’est fait un grand nombre d’adversaires.

Les premières années du mandat de l’ex-ministre nigérian de l’Agriculture ont été marquées par une vague inédite de départs, dont ceux de trois vice-présidents : le Ghanéen Solomon Asamoah (Infrastructures), embauché à la fin de 2014 par son prédécesseur, Donald Kaberuka, ainsi que l’Ivoirien Albéric Kacou (Ressources humaines) et la Tanzanienne Frannie Léautier (vice-présidente principale), recrutés après sa prise de fonctions.

Vendredi 10 Avril 2020
La Rédaction / Samboudiang Sakho

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