La médiatisation est retombée. La ministre française des armées, Florence Parly, est repartie après une visite éclair, lundi, à Ouagadougou. L’opération militaire conjointe des forces françaises « Barkhane » avec celles du G5 Sahel dans la zone des trois frontières (Niger, Mali, Burkina Faso) a été lancée.
Au Burkina Faso, pourtant, une question taraude toujours la société civile : comment s’engager ? Une interrogation qui se fait une place entre les critiques sur la présence militaire française et la souffrance de voir la machine d’Etat burkinabée enrayée, impuissante. Les attaques terroristes et les violences communautaires ne cessent de se multiplier et apportent chaque semaine leur nouveau lot de victimes et de déplacés.