La principale organisation du mouvement de contestation du Soudan qui a mené à la chute du président Omar Al-Bachir a indiqué dimanche 3 novembre ne pas avoir d’objection à ce qu’il soit remis à la Cour pénale internationale (CPI), qui le jugerait notamment pour génocide. M. Al-Bachir, destitué par l’armée le 11 avril après des mois d’un mouvement de contestation inédit, fait l’objet de deux mandats d’arrêts émis par la CPI pour « crimes de guerre », « crimes contre l’humanité » et « génocide » commis dans le cadre des violences au Darfour.
Au Soudan, les leaders de la contestation n’ont pas d’objection à remettre Omar Al-Bachir à la CPI
L’ancien chef de l’Etat est accusé de « crimes de guerre », « crimes contre l’humanité » et « génocide » commis dans le cadre des violences au Darfour.
Lundi 4 Novembre 2019
La Rédaction / Samboudiang Sakho
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