"Une bonne nouvelle que l'audition de Guy Marius Sagna, Babacar Diop et consorts, nous attendons la meilleure nouvelle par leur libération par le juge. Ce pays a besoin d'apaisement, de cohérence et de sens. Mieux que tout on a besoin d'une fin d'année moins triste", publie Alioune Tine, ancien directeur de la Radho. sur Twitter.
Amnesty International quand à elle a initié une pétition pour la Libération des activistes, une pétition jointe à une lettre destinée au ministre de la justice, M. Malick Sall. Intitulé "ACTION URGENTE REQUISE
Des militants incarcérés pour avoir manifesté", la lettre demande la libération immédiate de ces prisonniers.
Amnesty International quand à elle a initié une pétition pour la Libération des activistes, une pétition jointe à une lettre destinée au ministre de la justice, M. Malick Sall. Intitulé "ACTION URGENTE REQUISE
Des militants incarcérés pour avoir manifesté", la lettre demande la libération immédiate de ces prisonniers.
Voici la lettre complète
"Monsieur le Ministre,
Je vous écris au sujet de neuf militants qui ont été arrêtés à Dakar le 29 novembre 2019, en lien avec leur participation à une manifestation pacifique contre la hausse du prix de l’électricité. Huit d’entre eux sont maintenus en détention dans des établissements pénitentiaires à Dakar.
Guy Marius Sagna, Mamadou Diao Diallo, Malick Biaye, Pape Abdoulaye Touré, Babacar Diop, Souleymane Diockou, Ousmane Sarr, Souleymane Ndjim et Fallou Galass ont été inculpés de « participation à une manifestation non autorisée ».
Guy Marius Sagna, coordonnateur du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (FRAPP), a également été inculpé de « provocation à un attroupement » et de « rébellion ». Souleymane Ndjim a été libéré sous caution le 4 décembre. Les huit autres militants ont été transférés dans trois établissements pénitentiaires de Dakar : Rebeuss, Camp pénal et Cap manuel.
Les huit militants qui sont toujours incarcérés observent une grève de la faim depuis le 3 décembre, n’acceptant que de l’eau, pour dénoncer leur détention. Selon leur avocat, la santé de Malick Diallo Biaye et de Babacar Diop se détériore rapidement et la grève de la faim les expose à un risque accru.
À la lumière de ce qui précède, je vous prie instamment :
de libérer ces militants dans les meilleurs délais et sans condition et d’abandonner toutes les charges retenues contre eux, car ils sont détenus uniquement pour avoir exercé leur droit de réunion pacifique
dans l’intervalle, de veiller à ce que Malick Diallo Biaye et Babacar Diop bénéficient sans délai des soins médicaux qui leur sont nécessaires;
de ne plus engager de poursuites contre des personnes n’ayant fait qu’exercer leur droit de réunion pacifique ;
d’abroger les instruments juridiques prévoyant une interdiction générale des manifestations pacifiques, notamment l’arrêté de 2011 proscrivant toute manifestation dans certaines parties du centre-ville de Dakar.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération,
Je vous écris au sujet de neuf militants qui ont été arrêtés à Dakar le 29 novembre 2019, en lien avec leur participation à une manifestation pacifique contre la hausse du prix de l’électricité. Huit d’entre eux sont maintenus en détention dans des établissements pénitentiaires à Dakar.
Guy Marius Sagna, Mamadou Diao Diallo, Malick Biaye, Pape Abdoulaye Touré, Babacar Diop, Souleymane Diockou, Ousmane Sarr, Souleymane Ndjim et Fallou Galass ont été inculpés de « participation à une manifestation non autorisée ».
Guy Marius Sagna, coordonnateur du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (FRAPP), a également été inculpé de « provocation à un attroupement » et de « rébellion ». Souleymane Ndjim a été libéré sous caution le 4 décembre. Les huit autres militants ont été transférés dans trois établissements pénitentiaires de Dakar : Rebeuss, Camp pénal et Cap manuel.
Les huit militants qui sont toujours incarcérés observent une grève de la faim depuis le 3 décembre, n’acceptant que de l’eau, pour dénoncer leur détention. Selon leur avocat, la santé de Malick Diallo Biaye et de Babacar Diop se détériore rapidement et la grève de la faim les expose à un risque accru.
À la lumière de ce qui précède, je vous prie instamment :
de libérer ces militants dans les meilleurs délais et sans condition et d’abandonner toutes les charges retenues contre eux, car ils sont détenus uniquement pour avoir exercé leur droit de réunion pacifique
dans l’intervalle, de veiller à ce que Malick Diallo Biaye et Babacar Diop bénéficient sans délai des soins médicaux qui leur sont nécessaires;
de ne plus engager de poursuites contre des personnes n’ayant fait qu’exercer leur droit de réunion pacifique ;
d’abroger les instruments juridiques prévoyant une interdiction générale des manifestations pacifiques, notamment l’arrêté de 2011 proscrivant toute manifestation dans certaines parties du centre-ville de Dakar.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération,