Le bilan est d’au moins 18 terroristes tués et du matériel, dont des armes, saisi. Un gendarme burkinabè a été tué et sept autres blessés au cours des combats. L’escadron de gendarmerie visé par l’attaque assure la sécurisation de la commune d’Arbinda.
Selon les sources sécuritaires, les assaillants sont arrivés à moto. Ils étaient une quarantaine. « Leur objectif était certainement de faire un carnage et de prendre le camp », précise l’un de nos interlocuteurs. Ils ont encerclé le camp et laissé juste une sortie, où ils attendaient en embuscade les soldats burkinabè.
Les affrontements ont duré une trentaine de minutes. Et face à la puissance de feu de l’unité de gendarmerie, les terroristes ont abandonné leur projet et ont pris la fuite, laissant derrière eux une douzaine de motocyclettes.
Treize Kalachnikov, des roquettes AC, une vingtaine de chargeurs, des postes émetteurs et récepteurs pour la communication, plusieurs téléphones, un appareil de localisation GPS et une RPG7 ont été également laissés sur place par les assaillants, selon une source sécuritaire.
Ces hommes avaient lancé un premier assaut contre le détachement sans succès il y a quelques semaines. C’est ainsi qu’ils sont revenus à la charge ce mercredi avec des armes lourdes, selon notre source