Cacao : l’entente historique entre le Ghana et la Côte d’Ivoire peut-elle faire plier les industriels ?

Les deux pays sont plus que jamais convaincus de la nécessité d’un prix plancher de l’or brun. L’objectif ? Mieux rémunérer les producteurs.


Mis à jour le 12 novembre 2019 à 15h36

Les deux pays sont plus que jamais convaincus de la nécessité d’un prix plancher de l’or brun. L’objectif ? Mieux rémunérer les producteurs.
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« Nous n’allons pas vendre la récolte de 2020-2021 à moins de 2600 dollars la tonne. Et nous aurons une marge de 400 dollars, pour nous assurer de reverser aux producteurs un minimum de montant. » Plus de doute possible, après l’intervention du président ivoirien Alassane Ouattara, la veille de la fête de l’indépendance, le 6 août dernier sur la RTI : il y aura bien un prix plancher pour les cacaos ivoirien et ghanéen… « Les acheteurs ont compris », a ajouté le locataire du palais présidentiel du Plateau, avant de préciser que dès le 1er octobre prochain, le prix du cacao payé au producteur augmentera.

Objectif affiché : revenir aux prix de 2015 de 1000 F CFA le kilo (1,52€) pour 750 F CFA aujourd’hui. Le même jour, à 450 km de là, des sources au Cocobod, l’organisme gouvernemental ghanéen en charge de la filière cacao, laissaient entendre que le prix au producteur augmentera aussi en octobre, pour passer à 1,40€ le kilo, contre 1,26€ la saison passée : la première augmentation en trois ans.

Lundi 6 Janvier 2020
La Rédaction / Samboudiang Sakho

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