Les mesures édictées par l'Etat du Sénégal dans le cadre de la lutte contre le coronavirus épousent l'accord de tout le peuple sénégalais. Mais à quel prix?
Aujourd'hui, face à ces mesures restrictives, il faut le dire sans aucun risque de se tromper que l'économie du pays est à genou, et marche à la vitesse d'une chenille, pour ne dire de caméléon . A Ziguinchor , le secteur informel en souffre le plus. "Rien ne marche", soupire un vendeur de piéces détachées d'automobile, établi à Boucotte.
"depuis le début de cette crise sanitaire, et l'entrée en mesure de l'interdiction du transport interurbain, mes commandes restent bloquées à Dakar", déplore Mamadou Guéye, vendeur de pieces détachées. En sa qualité de mécanicien automobile, ce dernier de souligner que plus six véhicules sont garés dans son garage faute de piéces de rechange.
Les propos de ce dernier sont corroborés par son collégue Amadou Lamine Sonko.
" nous vivons difficilement les conséquences néfastes de cette crise sanitaire. Nous travaillons avec les piéces disponibles sur le marché de Ziguinchor. Sinon, les commandes passées à Dakar ne sont pas jusqu'à présent disponibles. C'est difficile pour nous. Le bateau Aline Diatta, était un moyen propice pour nous, pour transporter nos commandes. Aujourd'hui, l'arrét dudit bateau a envenimé la situation. On ne travaille pas beaucoup comme en temps normal. Car, avec le manque de piéces détachées, on est obligé de rejeter certains clients, on ne peut pas remplir nos garages de véhicules tombés en pane, dont on ne trouve pas les piéces de rechange à Ziguinchor" a t il expliqué.
Chez Lamine Tamba, le constat est le meme. Ici, il faut descendre les moteurs, et les segmenter. Mais jusqu'à présent , "cela est impossible", affirme t il, dans l'attente des segments du moteur qui doivent venir de Dakar.
la redaction
Aujourd'hui, face à ces mesures restrictives, il faut le dire sans aucun risque de se tromper que l'économie du pays est à genou, et marche à la vitesse d'une chenille, pour ne dire de caméléon . A Ziguinchor , le secteur informel en souffre le plus. "Rien ne marche", soupire un vendeur de piéces détachées d'automobile, établi à Boucotte.
"depuis le début de cette crise sanitaire, et l'entrée en mesure de l'interdiction du transport interurbain, mes commandes restent bloquées à Dakar", déplore Mamadou Guéye, vendeur de pieces détachées. En sa qualité de mécanicien automobile, ce dernier de souligner que plus six véhicules sont garés dans son garage faute de piéces de rechange.
Les propos de ce dernier sont corroborés par son collégue Amadou Lamine Sonko.
" nous vivons difficilement les conséquences néfastes de cette crise sanitaire. Nous travaillons avec les piéces disponibles sur le marché de Ziguinchor. Sinon, les commandes passées à Dakar ne sont pas jusqu'à présent disponibles. C'est difficile pour nous. Le bateau Aline Diatta, était un moyen propice pour nous, pour transporter nos commandes. Aujourd'hui, l'arrét dudit bateau a envenimé la situation. On ne travaille pas beaucoup comme en temps normal. Car, avec le manque de piéces détachées, on est obligé de rejeter certains clients, on ne peut pas remplir nos garages de véhicules tombés en pane, dont on ne trouve pas les piéces de rechange à Ziguinchor" a t il expliqué.
Chez Lamine Tamba, le constat est le meme. Ici, il faut descendre les moteurs, et les segmenter. Mais jusqu'à présent , "cela est impossible", affirme t il, dans l'attente des segments du moteur qui doivent venir de Dakar.
la redaction