Le décret du Président Diomaye Faye, soumis aux députés, propose la dissolution de ces deux organes. Une proposition qui suscite des réactions diverses, notamment celle de Doudou Wade, ancien parlementaire et figure éminente du Parti démocratique sénégalais (PDS).
Doudou Wade a pris position en faveur du maintien du CESE, arguant que cette institution joue un rôle essentiel dans le paysage institutionnel sénégalais. Il a rappelé que les nouvelles autorités avaient, avant leur accession au pouvoir, exprimé leur intention de supprimer le CESE et le HCCT. Toutefois, l’ancien député met en garde contre une décision précipitée, soulignant l'importance d'une consultation préalable et d'une évaluation approfondie des missions de ces deux organes.
Selon Wade, bien que l'utilité de ces institutions puisse être débattue, leur rôle consultatif en matière de développement social est indéniable. Il a particulièrement insisté sur le fait que si le HCCT venait à être supprimé, le CESE pourrait assumer certaines de ses fonctions, mais l'inverse n'est pas vrai. En d'autres termes, la suppression du CESE laisserait un vide que le HCCT ne pourrait combler seul.
Il a également fait remarquer que 90 % des pays à travers le monde possèdent un Conseil économique ou des institutions équivalentes. « Et comme la majorité des pays en ont un, je préfère que nous en ayons aussi plutôt que de nous en priver », a-t-il conclu, en soulignant l'importance de conserver ces structures qui, selon lui, contribuent de manière significative au développement et à la cohésion sociale du pays.
Ce débat sur le maintien ou la suppression du CESE et du HCCT ouvre une réflexion plus large sur l'architecture institutionnelle du Sénégal et sur la manière dont ces organes peuvent contribuer efficacement au développement national.
casa24
Doudou Wade a pris position en faveur du maintien du CESE, arguant que cette institution joue un rôle essentiel dans le paysage institutionnel sénégalais. Il a rappelé que les nouvelles autorités avaient, avant leur accession au pouvoir, exprimé leur intention de supprimer le CESE et le HCCT. Toutefois, l’ancien député met en garde contre une décision précipitée, soulignant l'importance d'une consultation préalable et d'une évaluation approfondie des missions de ces deux organes.
Selon Wade, bien que l'utilité de ces institutions puisse être débattue, leur rôle consultatif en matière de développement social est indéniable. Il a particulièrement insisté sur le fait que si le HCCT venait à être supprimé, le CESE pourrait assumer certaines de ses fonctions, mais l'inverse n'est pas vrai. En d'autres termes, la suppression du CESE laisserait un vide que le HCCT ne pourrait combler seul.
Il a également fait remarquer que 90 % des pays à travers le monde possèdent un Conseil économique ou des institutions équivalentes. « Et comme la majorité des pays en ont un, je préfère que nous en ayons aussi plutôt que de nous en priver », a-t-il conclu, en soulignant l'importance de conserver ces structures qui, selon lui, contribuent de manière significative au développement et à la cohésion sociale du pays.
Ce débat sur le maintien ou la suppression du CESE et du HCCT ouvre une réflexion plus large sur l'architecture institutionnelle du Sénégal et sur la manière dont ces organes peuvent contribuer efficacement au développement national.
casa24