Avec notre correspondant à San Francisco, Éric de Salves
Ce futur cabinet, c’est un peu l’anti-administration Trump avec d’abord Anthony Blinken, 48 ans, qui devient secrétaire d’État. Blinken est parfaitement francophone et il connaît déjà ce poste crucial. Sous Barack Obama, il était le bras droit du chef de la diplomatie. Sa nomination marque une rupture avec l’isolationnisme de Donald Trump car Blinken est un partisan affiché du multilatéralisme avec les alliés traditionnels des États-Unis.
Dans ce cabinet on note aussi le retour d’un visage bien connu à l’international : celui de John Kerry. L’ancien secrétaire d’État de Barack Obama devient l’émissaire spécial de Joe Biden pour le climat. Biden qui a promis de revenir dès le premier jour dans l’Accord de Paris sur l'environnement.
Et puis une Afro-Américaine va devenir l’un des visages de cette nouvelle administration américaine : Linda Thomas-Greenfield, ancienne secrétaire d’État adjointe pour l’Afrique est nommée ambassadrice des États-Unis à l’ONU.
A la tête du renseignement national, Avril Heines, 51 ans. C’est la première femme nommé à ce poste. Enfin, autre symbole fort après quatre années d’une politique farouchement anti-immigration Alejandro Mayorkas, un immigré latino naturalisé, est nommé à la tête du département de la Sécurité intérieure. Bref, les temps changent, commente sur Twitter une proche conseillère de Joe Biden.