La Casamance, vers une crise de la filiere mangue et d'anacarde


"Si l'Etat d'urgence n'est pas levée d'ici un mois, la Casamance sera inéluctablement confrontée à une crise alimentaire" préviennent certains producteurs et planteurs de la Casamance. Pour Moussa Mané, propriétaire de plusieurs vergers de mangues, et d'anacarde dans la localité de balantacounda,  "les femmes ne peuvent plus rallier les grands marchés de Ziguinchor ou de Kolda pour écouler les premiéres récoltes de mangues, communément appelées sierra léone". Selon lui, "C'est à cause de l'interdiction du transport interurbain". Et de prévenir,  la misére commence à s'installer petit à petit dans des familles, qui ne comptent que sur leurs productions pour vivre et nourrir leurs familles".
 A cette période de l'année, "les villageois n'ont pas de soucis pour s'alimenter, car, l'argent issu de la vente des mangues et de l'anacarde circule". Mais, cette année, pour le moment, le constat est amer.  Les producteurs vivent le calvaire. Les mangues commencent à murir, l'anacarde n'en parlons pas. Mais jusqu'à présent, on ne voit pas d'acheteurs. En cause, la circulation est interdite entre les régions. Dés lors, notre mobilité est réduite, et nous ne pouvons pas se déplacer. C'est une situation que nous vivons trés difficilement" déplorent les planteurs de Boutoupa Camaracounda et Agnack.
la redaction
Mardi 14 Avril 2020
La Rédaction / Samboudiang Sakho

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