MORT A BIGNONA DE L’ENFANT JACQUES AMAY SAGNA : LA FAMILLE DEMANDE QUE JUSTICE SOIT FAITE


Deux ans après, la famille de l’enfant Jacques Amay Sagna, retrouvé mort 44 jours après sa disparition à Bignona, demande, comme l’année passée, à la justice de tout mettre en œuvre pour que le ou les auteurs de ce crime soient démasqués, jugés et condamnés selon la loi en vigueur.


 

 

Les faits remontent au 13 novembre 2017. Ce jour-là, cet enfant de 3 ans, qui devait faire sa rentrée scolaire, est conduit par sa maman à la case des tout-petits du quartier Kadiamor, dans la commune de Bignona. Après avoir confié le potache aux responsables de l’établissement, la maman rentra tranquillement à la maison ou l’attendaient les travaux ménagers. A la sortie des classes, à 13 h, c’est le papa de l’enfant qui se présente pour récupérer son fils. Grande est sa surprise ! Son fils ne fait pas partie des enfants qui sortent de la case. Interpellés, la responsable tout comme les autres employés de l’école déclarent n’avoir pas vu l’enfant. Et que certainement, celui-ci est sorti de sa classe avant l’heure. Alors que l’école est clôturée et bien sécurisée.

Les recherches effectuées aussitôt dans le quartier, toute la journée durant et les jours qui vont suivre, ne permettent pas de retrouver le tout nouveau pensionnaire de l’école. Quelque temps après le constat de la disparition de l’enfant, la brigade de gendarmerie de Bignona est saisie. Elle ouvre aussitôt une enquête. Les recherches menées par les gendarmes et la mobilisation presque quotidienne des populations, les femmes notamment de la commune de Bignona et des villages environnants ne produisent aucun effet.  Le 27 décembre 2017, alors que la commune continue de célébrer Noël et se prépare pour la fête de fin d’année, le corps sans vie de l’enfant est découvert dans les rizières du quartier, à quelques encablures des habitations, dans un endroit bien fréquenté par les populations, les pêcheurs en l’occurrence et les jeunes qui vont souvent se baigner au petit marigot du quartier. Pourtant, l’endroit a été fouillé de fond en comble par les membres de la famille du disparu et par la gendarmerie qui y a mené des battues, informe le père de l’enfant. Depuis, une plainte a été déposée contre les responsables de l’école.

Deux ans  après cette découverte macabre, l’auteur ou les responsables de ce crime courent toujours. La famille, en ce jour anniversaire de la disparition du petit Jacques Amay Sagna (13 novembre) a fait une déclaration, hier, à Ziguinchor. Déclaration dans laquelle elle « dénonce les lenteurs notées dans le règlement de cette affaire ». Elle  ‘’demande que la lumière, toute la lumière soit faite sur cette affaire’’ qui, il y’a deux ans, à cette période, a défrayé la chronique sur toute l’étendue de la région de Ziguinchor et au-delà. La famille demande aussi à la justice de bien vouloir ‘’tout mettre en œuvre, pour que l’auteur ou les auteurs de ce crime soient démasqués, jugés et condamnés selon la loi en vigueur’’. « Nous voulons connaitre la vérité, toute la vérité sur cette affaire » déclare Alain Sagna, le père de l’enfant.
 La redaction

Mercredi 13 Novembre 2019
La Rédaction / Samboudiang Sakho

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