Manœuvres et petits complots contre Sonko et Barth

Manœuvres et petits complots contre Sonko et Barth


Fin de la trêve. Le diable ressort de sa boîte. Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor, et Barthélemy Dias, celui de Dakar, risquent de connaître un enthousiasme décroissant à la suite de leurs brillantes victoires aux dernières élections locales.
 

De ce qui nous revient avec insistance, les officines du complot sénégalais ont de beaux jours devant eux. Car, ils cherchent vaille que vaille à tuer dans l’œuf le succès de ces deux vainqueurs des dernières joutes électorales. En effet, la récente sortie de la victime du «viol à main armée», Adji Sarr, dans les médias français, pilotée, nous dit-on, par l’autre gourou emporté par l’affaire Petro-Tim avant d’être recyclé, n’augure rien de bon pour le principal opposant sénégalais. Lequel risque la guillotine avant les prochaines échéances, les Législatives. Parce que, nous dit-on, le «Système» peaufine de subtiles manœuvres pour l’écarter en vue de s’ouvrir un grand boulevard.

Dans certains milieux de la presse française que nous avons vus à Paris, il semble qu’il y ait des assauts de désinformation pour tenter de donner un «cachet international», ou une caution à ce que mitonnent certains sbires du pouvoir de Macky ayant fait de cette affaire une grosse rente. Et certains confrères regrettent même la «manipulation» qui a poussé à ne «s’intéresser qu’à celle qui se dit victime, zappant expressément l’accusé, dans la tragicomédie Sweet-beauty. Pis, l’on se demande même à quoi jouent Rfi et Le Monde qui ont réussi à faire parler l’un et pas encore l’autre, contrairement aux principes du métier.

 

Quant à Barth, lui aussi, son sort pourrait se jouer avant ces élections. La peine de «cinq années de prison ferme», requise hier par le Procureur de la République prouve à suffisance que le système est loin de jouer au gentlemen’s agreement et qu’il fera tout pour le faire condamner. Et tout cela ne nous annonce que des problèmes à venir.

Ainsi, la concomitance des développements de ces affaires d’opposants radicaux fait flairer la mauvaise odeur de ces boules puantes qui font farce et attrape. Car, le cabinet noir du pouvoir tourne à plein régime et la «violence» illégitime du camp en face, il y a vraiment quoi craindre pour le pays. Ce qui est inquiétant un an après ce que le Sénégal a vécu de tragique en mars 2021.

Commander-in-chief du navire Sénégal, Macky Sall devrait raisonner ces faucons qui, apparemment, veulent piéger son système et ne semblent pas s’inquiéter de ce qui nous pend au nez avec les soubresauts dans la sous-région et les dégâts collatéraux de la guerre en Ukraine.

Seyni DIOP

 

Jeudi 3 Mars 2022
La Rédaction / Samboudiang Sakho

Dans la même rubrique :