Après plusieurs reports et des jours de tensions, l'opposant Ousmane Sonko – qui n'était pas présent à l'audience ce jeudi 30 mars pour son procès – a été condamné à deux mois de prison avec sursis pour « diffamation », à la suite d'une plainte déposée par le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang. Une peine qui préserve son éligibilité pour la présidentielle de 2024 selon ses avocats. Si le maintien de son éligibilité est confirmé, le jugement semble susceptible de diminuer au moins temporairement les vives tensions qui parcourent le pays depuis des semaines et qui, jeudi encore, ont quasiment mis à l'arrêt la capitale Dakar, quadrillée par les policiers et les gendarmes. Un éventuel répit qui pourrait être de courte durée, le sort du principal opposant au président Macky Sall restant suspendu à un appel, du parquet par exemple, mais aussi à une autre procédure dans laquelle il est mis en cause pour des faits présumés de viols, qu'il conteste. Âgé de 48 ans, Ousmane Sonko devait répondre de diffamation, injures et faux contre le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang.
OUSMANE SONKO CONDAMNÉ, MAIS ÉLIGIBLE À LA PRÉSIDENTIELLE
VERDICT. Après plusieurs reports, l’opposant a été condamné, ce 30 mars, à une peine de prison avec sursis pour « diffamation ». Toutefois, il pourra être candidat en 2024.
Jeudi 30 Mars 2023
La Rédaction / Samboudiang Sakho
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