Il était resté discret depuis plus d’un mois, mais Ousmane Sonko revient à la charge. Après des analyses effectuées à l’étranger, l’opposant affirme détenir des preuves d’une « tentative d’assassinat » contre lui, le 16 mars dernier, lors d’un trajet vers le tribunal.
À l’approche de nouveaux rendez-vous judiciaires, il se dit « persécuté par la justice » et promet de « faire face », sans préciser son mot d’ordre. « La justice nous a fait trop de mal. Nous avons décidé d’engager une campagne de désobéissance civile vis-à-vis de cette justice. Parce que quand une justice est injuste, nous n’avons plus l’obligation de la respecter et a fortiori d’accepter de jouer son jeu », a lancé l’opposant.
Quant à l’appel au dialogue lancé par le président Macky Sall, pour Ousmane Sonko, il n’en n’est pas question. « Pour le peu qu’on en sait, sous ce format actuel, c’est un appel au dialogue pour liquider et isoler Ousmane Sonko et le Pastef pour casser l’opposition en donnant un bonbon à chacun. C’est un dialogue pour valider une troisième candidature anticonstitutionnelle. Notre génération ne peut pas entrer dans ce deal-là, jamais ! »