Dans le cadre de la relance de l’économie nationale, le Tourisme et les transports aériens ont bénéficié d’une rallonge de 75 milliards de francs Cfa, afin que ces deux secteurs puissent redémarrer leurs activités durement impactées par la pandémie du Covid-19.
Après les 82 milliards de francs Cfa insufflés pour la relance de leurs activités durement impactées par le Covid-19, les transports aériens, le tourisme et l’hôtellerie ont acquis de l’Etat un nouvel appui de 75 milliards francs Cfa. Les conventions de financement ont été signées hier, lors d’une rencontre, au Ministère du tourisme et des transports aériens (Mtta), des parties concernées. «Nous venons avec cette deuxième convention de 75 milliards de francs Cfa soutenir ces deux secteurs (…) Une ligne de crédit de 50 milliards en faveur du secteur du tourisme et 25 autres pour celui des transports aériens a été mise en place avec comme partenaire la Bnde et Nsia Banque pour supporter l’opération», a indiqué le ministre Alioune Sarr lors de son allocution. «Cette convention va permettre de relancer l’économie, source de création de richesses. Elle permettra aux entreprises de pouvoir augmenter leurs investissements», a poursuivi le Mtta. «Ces ressources exclusivement destinées aux investissements devront impulser la relance de notre économie à travers le tourisme et les transports aériens», a mis en exergue Alioune Sarr. Il a, à ce propos, exhorté le Comité de gestion du Crédit hôtelier et touristique et celui en charge du Crédit des transports aériens à s’inscrire dans le sens des orientations de l’Etat pour que toute la chaîne de valeurs bénéficie de ces ressources.
Pour le ministre des Finances et du budget, l’objectif est d’amorcer une nouvelle trajectoire pour l’envol de deux secteurs capitaux pour l’économie. «Au total, ce sont 157 milliards de francs Cfa qui ont été mis dans ces deux secteurs. Plus qu’une politique de résilience, il s’agit surtout de travailler pour la relance de ces deux secteurs particulièrement importants», a noté Abdoulaye Daouda Diallo, affirmant qu’au besoin l’Etat va continuer à les accompagner.
LeQuotidien