Le Directeur des Droits Humains et le Directeur de Cabinet du Secrétaire d'Etat, auprès du Ministre de la Justice, chargé de la Promotion des Droits de l'Homme et de la Bonne gouvernance ont été limogés lundi dernier. Cela fait suite à leur prestation devant le Comité des Droits de l'Homme des Nations Unies. Ces deux hauts fonctionnaires qui représentaient le Sénégal devant cette instance de l'Onu sont accusés d'avoir pris des engagements au nom du Sénégal dans le sens de réhabiliter l'ancien ministre Karim WADE, jugé et condamné pour enrichissement illicite avant d’être gracié.
Mais la manière dont Moustapha Ka et Samba Ndiaye Seck, puisque c'est d'eux qu'il s'agit, ont été relevés de leurs fonctions, n'a pas du plu à l'Union des magistrats du Sénégal (UMS).
Dans un communiqué transmis à Dakaractu, le Bureau exécutif de cette organisation « déplore cependant la brutalité et la médiatisation de cette révocation », qui, selon la lecture qu'elle en a eue, « ont jeté en pâture deux valeureux magistrats dont la bonne foi n'est pas discutée ».
Aussi l'Ums qui reconnaît à l'autorité ses prérogatives de relever « à tout moment tout collaborateur, condamne le non-respect du parallélisme des formes dans le limogeage du Directeur des droits humains, nommé par décret n°2017-2228 du 06 décembre 2017 après avis du Conseil supérieur de la Magistrature, qui ne peut ainsi être démis que par un acte de même nature ».
Contrairement au Directeur des Sénégalais de l'Extérieur dont le limogeage a été acté par un décret présidentiel, celui de Moustapha Kâ a été rendu public par un document signé par le ministre de la Justice.
Mais la manière dont Moustapha Ka et Samba Ndiaye Seck, puisque c'est d'eux qu'il s'agit, ont été relevés de leurs fonctions, n'a pas du plu à l'Union des magistrats du Sénégal (UMS).
Dans un communiqué transmis à Dakaractu, le Bureau exécutif de cette organisation « déplore cependant la brutalité et la médiatisation de cette révocation », qui, selon la lecture qu'elle en a eue, « ont jeté en pâture deux valeureux magistrats dont la bonne foi n'est pas discutée ».
Aussi l'Ums qui reconnaît à l'autorité ses prérogatives de relever « à tout moment tout collaborateur, condamne le non-respect du parallélisme des formes dans le limogeage du Directeur des droits humains, nommé par décret n°2017-2228 du 06 décembre 2017 après avis du Conseil supérieur de la Magistrature, qui ne peut ainsi être démis que par un acte de même nature ».
Contrairement au Directeur des Sénégalais de l'Extérieur dont le limogeage a été acté par un décret présidentiel, celui de Moustapha Kâ a été rendu public par un document signé par le ministre de la Justice.