« L’Afrique offre plus de chances que de risques, mais il reste beaucoup à faire ». Angela Merkel s’est voulue optimiste à l’ouverture de la rencontre de Berlin. Elle a été l’occasion de faire le point sur les avancées du programme du G20 « Compact with Africa » initié par Berlin il y a deux ans.
À l’ouverture de la conférence, la chancelière allemande a incité les douze pays participants à maintenir leurs efforts pour développer l’État de droit et la transparence des réglementations économiques afin d’être plus attractifs pour les investisseurs étrangers à commencer par les Allemands.
Angela Merkel a d’un autre côté appelé les entreprises germaniques à investir plus massivement en Afrique .
Le président Ouattara s’est ainsi félicité de l’ouverture d’un bureau de représentation des milieux économiques allemands en Côte d’Ivoire. Mais les entreprises concernées se plaignent des difficultés à obtenir des crédits pour leurs investissements. Si leur engagement augmente, le volume des échanges commerciaux reste inférieur à celui entre l’Allemagne et la Hongrie.
Les chefs d’État africains présents ont insisté sur les réformes effectuées. Un développement que confirme une étude d’une fondation allemande qui regrette qu’en revanche les investissements des pays du G20 en Afrique ne progressent pas notablement.