Pour le comprendre il faut voir dans quel contexte ce club mythique a été créé. Nous sommes en 1949, le Maroc est encore sous domination Française. Pour se libérer de joug colonial, il fallait une stratégie. Et le meilleur moyen de se retrouver sans attirer l’attention de l’administration coloniale, était de concevoir un club de football. C’est dans ce contexte que le Raja de Casablanca fut créé par un groupe de nationalistes et syndicalistes en 1949.
Le choix des couleurs, le vert et le blanc, renferme une signification particulière. « Raja » qui signifie « espoir » se libère dans le blanc, et le vert, la couleur préférée du Prophète Mouhamed (PLS), faisant sens dans un pays majoritairement musulman. Naturellement, le Raja s’est forgé comme une alternative crédible du nationalisme marocain et devient le porte-drapeau de ses revendications.
Le Raja n’a pas perdu de temps pour marquer son empreinte dans le football marocain, car deux ans ont suffi pour atteindre le sommet. Les débuts sont d’autant plus encourageants d’autant plus que l’équipe est composée exclusivement de joueurs marocains, les autres étant constituées seulement par des « français ». Cette spécificité est la marque de fabrique du club et contribue également à sa notoriété.
Ayant posé les premiers jalons du club et considéré comme le père spirituel du Raja, Mouhamed Ben Lahcen Affani, plus connu sous le nom de « père Jégo », devient l’âme du club. Il y apporte une identité, une philosophie que sont l’éthique sportive, les valeurs morales et surtout l’esprit patriotique. Le Raja de Casablanca est alors surnommé très vite « L’école » dans laquelle est sorti Abdelmadjid Dolmy, probablement son meilleur élève.
Si le père Jégo est d’une certaine manière le mentor philosophique du club, il a aussi mis en place la conceptualisation du jeu fluide et technique que propose le Raja. Cette clairvoyance, cette réussite, père Jégo les doit à ses voyages d’où le transfert de compétence en Amérique du Sud. Il avait remarqué que sur le plan physiologique, les Marocains sont plus proches des Sud-américains que des Européens. C’est ce style importé de l’Amérique du Sud qui a permis au vert et blanc de devenir incontournable.
En 2000, après avoir remporté sa troisième ligue des champions, le Raja devient le premier club africain de l’histoire à participer à la coupe de monde des clubs.
Bassirou Sakho
Journaliste – Correspondant Tract
Le choix des couleurs, le vert et le blanc, renferme une signification particulière. « Raja » qui signifie « espoir » se libère dans le blanc, et le vert, la couleur préférée du Prophète Mouhamed (PLS), faisant sens dans un pays majoritairement musulman. Naturellement, le Raja s’est forgé comme une alternative crédible du nationalisme marocain et devient le porte-drapeau de ses revendications.
Le Raja n’a pas perdu de temps pour marquer son empreinte dans le football marocain, car deux ans ont suffi pour atteindre le sommet. Les débuts sont d’autant plus encourageants d’autant plus que l’équipe est composée exclusivement de joueurs marocains, les autres étant constituées seulement par des « français ». Cette spécificité est la marque de fabrique du club et contribue également à sa notoriété.
Ayant posé les premiers jalons du club et considéré comme le père spirituel du Raja, Mouhamed Ben Lahcen Affani, plus connu sous le nom de « père Jégo », devient l’âme du club. Il y apporte une identité, une philosophie que sont l’éthique sportive, les valeurs morales et surtout l’esprit patriotique. Le Raja de Casablanca est alors surnommé très vite « L’école » dans laquelle est sorti Abdelmadjid Dolmy, probablement son meilleur élève.
Si le père Jégo est d’une certaine manière le mentor philosophique du club, il a aussi mis en place la conceptualisation du jeu fluide et technique que propose le Raja. Cette clairvoyance, cette réussite, père Jégo les doit à ses voyages d’où le transfert de compétence en Amérique du Sud. Il avait remarqué que sur le plan physiologique, les Marocains sont plus proches des Sud-américains que des Européens. C’est ce style importé de l’Amérique du Sud qui a permis au vert et blanc de devenir incontournable.
En 2000, après avoir remporté sa troisième ligue des champions, le Raja devient le premier club africain de l’histoire à participer à la coupe de monde des clubs.
Bassirou Sakho
Journaliste – Correspondant Tract