Simon Pierre Diedhiou, exprimant l'inquiétude générale des Ziguinchorois, souligne l'impact direct de l'état des routes sur le quotidien des habitants : « L’état des routes à Ziguinchor est tellement déplorable que les tarifs des transports ont flambé. Les chauffeurs de taxis et de motos-taxis (les "Jakartamen") ajustent leurs prix en fonction de la difficulté à traverser certains quartiers. Là où un trajet coûtait 700 francs CFA, il peut maintenant en coûter 1500, ce qui affecte considérablement le pouvoir d'achat des populations. »
Le réseau routier de Ziguinchor est un véritable casse-tête pour les usagers, en particulier sur certains axes clés. Omar Sagna, chauffeur de taxi, témoigne : « La route reliant Nema Kadior à l’Université Assane Seck est un véritable calvaire, surtout aux heures de pointe. Elle est tellement étroite qu'il devient difficile de circuler correctement. De Nema Kadior à Castors, la route est jonchée de trous qui s'élargissent chaque année, transformant cet axe en un véritable parcours du combattant. »
L'état déplorable des routes pousse les chauffeurs à augmenter les tarifs, mais aussi à éviter certaines zones, comme le confirme Omar : « Nous sommes parfois obligés d'augmenter les tarifs en fonction de l'état des routes. Nos véhicules souffrent énormément sur ces routes dégradées. Les clients doivent comprendre que cela finit par nous coûter cher en réparations, ce qui justifie nos augmentations. Dans certains cas, nous refusons même de desservir certains quartiers. »
L'axe Nema Kadior - Castors n'est pas le seul à souffrir. L’état des routes dans d’autres quartiers comme Peyrissac, en direction du rond-point Bellaly, et la route de Baneto à Alwar, est également alarmant. Les usagers de ces axes vivent un véritable calvaire, obligeant parfois les chauffeurs de Jakarta à rouler sur les trottoirs pour éviter les nids-de-poule, au risque de mettre en danger les piétons.
Mariama Diallo, résidente du quartier Peyrissac près du rond-point Thiossane, témoigne de la difficulté à trouver un taxi à cause de ces mauvaises routes : « Les taxis préfèrent contourner l’axe Peyrissac - Bellaly. Nous vivons un véritable calvaire, surtout que les chauffeurs de Jakarta roulent sur les trottoirs pour éviter les trous, alors que ces trottoirs se trouvent à quelques mètres seulement des maisons. »
Le réseau routier de Ziguinchor est un véritable casse-tête pour les usagers, en particulier sur certains axes clés. Omar Sagna, chauffeur de taxi, témoigne : « La route reliant Nema Kadior à l’Université Assane Seck est un véritable calvaire, surtout aux heures de pointe. Elle est tellement étroite qu'il devient difficile de circuler correctement. De Nema Kadior à Castors, la route est jonchée de trous qui s'élargissent chaque année, transformant cet axe en un véritable parcours du combattant. »
L'état déplorable des routes pousse les chauffeurs à augmenter les tarifs, mais aussi à éviter certaines zones, comme le confirme Omar : « Nous sommes parfois obligés d'augmenter les tarifs en fonction de l'état des routes. Nos véhicules souffrent énormément sur ces routes dégradées. Les clients doivent comprendre que cela finit par nous coûter cher en réparations, ce qui justifie nos augmentations. Dans certains cas, nous refusons même de desservir certains quartiers. »
L'axe Nema Kadior - Castors n'est pas le seul à souffrir. L’état des routes dans d’autres quartiers comme Peyrissac, en direction du rond-point Bellaly, et la route de Baneto à Alwar, est également alarmant. Les usagers de ces axes vivent un véritable calvaire, obligeant parfois les chauffeurs de Jakarta à rouler sur les trottoirs pour éviter les nids-de-poule, au risque de mettre en danger les piétons.
Mariama Diallo, résidente du quartier Peyrissac près du rond-point Thiossane, témoigne de la difficulté à trouver un taxi à cause de ces mauvaises routes : « Les taxis préfèrent contourner l’axe Peyrissac - Bellaly. Nous vivons un véritable calvaire, surtout que les chauffeurs de Jakarta roulent sur les trottoirs pour éviter les trous, alors que ces trottoirs se trouvent à quelques mètres seulement des maisons. »
Face à cette situation, la société civile de Ziguinchor, représentée par Simon Pierre Diedhiou et d'autres acteurs, continue de faire pression sur les autorités locales pour obtenir une réhabilitation urgente des routes. « Nous avons alerté toutes les autorités compétentes, du préfet au gouverneur en passant par l’équipe municipale, mais jusqu'à présent, aucune action concrète n'a été entreprise pour améliorer la situation. Trois ans après leur prise de fonction, les autorités municipales doivent montrer qu'elles sont à l'écoute des préoccupations des habitants et agir en conséquence », déclare Simon Pierre Diedhiou.
La dégradation des routes à Ziguinchor n'est pas seulement un problème de confort ; elle représente un frein majeur au développement économique et social de la région. Il est impératif que les autorités prennent des mesures urgentes pour réhabiliter ces infrastructures vitales afin de soulager la population et de revitaliser l'économie locale.
casa24
La dégradation des routes à Ziguinchor n'est pas seulement un problème de confort ; elle représente un frein majeur au développement économique et social de la région. Il est impératif que les autorités prennent des mesures urgentes pour réhabiliter ces infrastructures vitales afin de soulager la population et de revitaliser l'économie locale.
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