Mohamed Sambou, résident de Ziguinchor, explique l’un des facteurs de ces lenteurs : « Nous sommes dans une zone frontalière, ce qui impose de multiples vérifications pour chaque demandeur. Avec les enjeux électoraux, il faut aussi s'assurer de la provenance des personnes avant de les attacher à une résidence officielle. »
Ces vérifications supplémentaires rallongent le délai de délivrance des documents, un problème qui atteint son paroxysme durant les périodes de concours, lorsque les jeunes déposent massivement leurs dossiers.
Pour Simon Pierre Diédhiou, également habitant de Ziguinchor, les délais d'attente sont souvent trop longs :
« On dépose les documents le matin, mais on doit revenir en fin de journée pour les récupérer, parfois même le lendemain. Un système permettant de les retirer en 15 à 20 minutes, comme un guichet rapide, serait d’un grand secours et éviterait ces pertes de temps. »
Le coût des services administratifs constitue un autre point de mécontentement. À Ziguinchor, le tarif d’un casier judiciaire est de 500 francs CFA, contre 300 francs dans d’autres régions. Mohamed Sambou s’indigne de cette différence :
« Pourquoi paie-t-on plus cher ici qu’ailleurs ? Ces tarifs devraient être uniformisés à travers le pays, d’autant plus que ce sont des services essentiels pour tous. »
Face à ces réalités, les habitants espèrent des actions concrètes de la part du nouveau gouvernement. Ils rappellent que sous l’ancien régime, des accords avaient été passés avec les travailleurs des mairies pour faciliter les démarches administratives. Cependant, malgré ces efforts, les disparités persistent entre différentes communes, même à l'intérieur de la région de Ziguinchor.
Ces vérifications supplémentaires rallongent le délai de délivrance des documents, un problème qui atteint son paroxysme durant les périodes de concours, lorsque les jeunes déposent massivement leurs dossiers.
Pour Simon Pierre Diédhiou, également habitant de Ziguinchor, les délais d'attente sont souvent trop longs :
« On dépose les documents le matin, mais on doit revenir en fin de journée pour les récupérer, parfois même le lendemain. Un système permettant de les retirer en 15 à 20 minutes, comme un guichet rapide, serait d’un grand secours et éviterait ces pertes de temps. »
Le coût des services administratifs constitue un autre point de mécontentement. À Ziguinchor, le tarif d’un casier judiciaire est de 500 francs CFA, contre 300 francs dans d’autres régions. Mohamed Sambou s’indigne de cette différence :
« Pourquoi paie-t-on plus cher ici qu’ailleurs ? Ces tarifs devraient être uniformisés à travers le pays, d’autant plus que ce sont des services essentiels pour tous. »
Face à ces réalités, les habitants espèrent des actions concrètes de la part du nouveau gouvernement. Ils rappellent que sous l’ancien régime, des accords avaient été passés avec les travailleurs des mairies pour faciliter les démarches administratives. Cependant, malgré ces efforts, les disparités persistent entre différentes communes, même à l'intérieur de la région de Ziguinchor.