Meme si cette mesure d'instaurer le couvre feu est bien appréciée de façon générale, par tout le monde. D'autre part, elle ne fait pas le bonheur d'une certaine frange de la population. Il s'agit bien des talibés, et des enfants de la rue, qui errent dans les rues, ou de maison en maison à la recherhce de la nourriture . Apre un tour effectué dans un daara, le maitre coranique nous en dit plus.
"Nous traversons des moments difficiles. Les enfants, franchement parlant, ne mangent pas à leur faim. C'est reste du déjeuner que l'on réchauffe pour le diner. Sinon, on boit beaucoup d'eau, sans mettre quelque chose sous la dent", renseigne t il.
ce propos de ce maitre coranique est corroboré par un de ses talibés, trouvé sur le chemin de retour.
" Depuis le couvre feu, on ne mange pas à notre faim. On se limite juste du reste du repas dans nos pots, ou des biscuits. On a peur de sortir la nuit pour faire le tour des restaurants à la recherche des plats restants des clients. Certains restaurateurs altruistes qui nous envoyaient du diner ne le font plus. Avec le couvre feu, ils ne travaillent pas la nuit. C'est le reste des mets de midi qu'on récupére, on le réchauffer. Sinon, on reste des jours sans avoir le ventre plein la nuit"
c'est le meme cas pour les enfants de la rue qui squattent le marché Saint Maur, communément appelé marché Boucotte. Ces derniers sont aussi victimes du couvre feu.
"Avant le couvre feu, on mangeait avec les commerçants qui nous invitaient. Et jusqu'à présent, on mange avec eux. Mais le soir, on se débrouille seuls" Ou, ajoutent ils, "on récupére le reste des bols., et la nuit , on se le partage"
la redaction
"Nous traversons des moments difficiles. Les enfants, franchement parlant, ne mangent pas à leur faim. C'est reste du déjeuner que l'on réchauffe pour le diner. Sinon, on boit beaucoup d'eau, sans mettre quelque chose sous la dent", renseigne t il.
ce propos de ce maitre coranique est corroboré par un de ses talibés, trouvé sur le chemin de retour.
" Depuis le couvre feu, on ne mange pas à notre faim. On se limite juste du reste du repas dans nos pots, ou des biscuits. On a peur de sortir la nuit pour faire le tour des restaurants à la recherche des plats restants des clients. Certains restaurateurs altruistes qui nous envoyaient du diner ne le font plus. Avec le couvre feu, ils ne travaillent pas la nuit. C'est le reste des mets de midi qu'on récupére, on le réchauffer. Sinon, on reste des jours sans avoir le ventre plein la nuit"
c'est le meme cas pour les enfants de la rue qui squattent le marché Saint Maur, communément appelé marché Boucotte. Ces derniers sont aussi victimes du couvre feu.
"Avant le couvre feu, on mangeait avec les commerçants qui nous invitaient. Et jusqu'à présent, on mange avec eux. Mais le soir, on se débrouille seuls" Ou, ajoutent ils, "on récupére le reste des bols., et la nuit , on se le partage"
la redaction