Marie Hélène Diatta, habitante de Diembéring, témoigne de l'impact positif de la lutte sur la communauté : "Parce qu'avant, entre les quartiers, on ne s'entendait pas. Maintenant, avec cette lutte-là, ça nous permet non seulement de restaurer la paix entre nous, mais aussi de nouer des amitiés entre nous."
Pour Marie Hélène, la lutte va au-delà de la compétition. Elle est un moyen de réconcilier les quartiers autrefois divisés et de tisser des liens d'amitié solides.
Pape Diop, une figure respectée de la région, souligne les difficultés auxquelles la lutte féminine est confrontée : "La Casamance a toujours eu de grandes championnes. Mais à un moment donné, on a senti qu'aujourd'hui au Sénégal, même dans les grandes compétitions, la lutte féminine a beaucoup régressé. C'est parce qu'il n'y avait pas d'accompagnement."
Selon Pape Diop, le manque d'accompagnement et de soutien a conduit à une diminution de l'intérêt et de la participation dans la lutte féminine, affectant ainsi son développement.
Albert Diatta, promoteur de lutte à Diembéring, lance un appel vibrant au ministre du sport : "Je demande au ministre du sport de nous aider à avoir des matériels sportifs pour mieux accompagner notre sport au niveau de Diembéring."
Albert Diatta met en lumière le besoin urgent de ressources et de soutien pour permettre aux jeunes filles de s'engager dans la lutte et de représenter fièrement leur communauté et leur nation.
La Casamance a toujours été un terreau fertile pour les lutteuses qui ont représenté le Sénégal dans de grandes compétitions internationales. Cependant, aujourd'hui, avec le manque de soutien, la lutte féminine est en recrudescence, mettant en péril cet héritage sportif et culturel. Les compétitions locales, qui autrefois attiraient les foules et produisaient des championnes, sont maintenant en déclin. Les infrastructures sportives sont insuffisantes, et les opportunités de formation pour les jeunes lutteuses sont rares.
Il est essentiel de mettre en place des initiatives pour revitaliser la lutte féminine en Casamance. Cela inclut la création de programmes de formation, l'amélioration des infrastructures sportives et la promotion de la lutte féminine à travers des événements locaux et nationaux. Des partenariats avec des organisations sportives internationales pourraient également offrir des opportunités de développement et d'échange pour les jeunes lutteuses.
La lutte traditionnelle féminine en Casamance est à un carrefour. Alors qu'elle joue un rôle crucial dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale, elle souffre d'un manque de soutien et de ressources. Les appels de Marie Hélène Diatta, Pape Diop et Albert Diatta sont des témoignages poignants de la passion et de l'espoir que les habitants de Casamance placent dans ce sport. Il est crucial que les autorités et les acteurs du sport répondent à ces appels pour revitaliser la lutte féminine et préserver ce patrimoine culturel vital. Avec le soutien adéquat, la lutte féminine peut renaître et continuer à inspirer les générations futures en Casamance et au-delà.
Casa24.sn / Samboudiang Sakho
Pour Marie Hélène, la lutte va au-delà de la compétition. Elle est un moyen de réconcilier les quartiers autrefois divisés et de tisser des liens d'amitié solides.
Pape Diop, une figure respectée de la région, souligne les difficultés auxquelles la lutte féminine est confrontée : "La Casamance a toujours eu de grandes championnes. Mais à un moment donné, on a senti qu'aujourd'hui au Sénégal, même dans les grandes compétitions, la lutte féminine a beaucoup régressé. C'est parce qu'il n'y avait pas d'accompagnement."
Selon Pape Diop, le manque d'accompagnement et de soutien a conduit à une diminution de l'intérêt et de la participation dans la lutte féminine, affectant ainsi son développement.
Albert Diatta, promoteur de lutte à Diembéring, lance un appel vibrant au ministre du sport : "Je demande au ministre du sport de nous aider à avoir des matériels sportifs pour mieux accompagner notre sport au niveau de Diembéring."
Albert Diatta met en lumière le besoin urgent de ressources et de soutien pour permettre aux jeunes filles de s'engager dans la lutte et de représenter fièrement leur communauté et leur nation.
La Casamance a toujours été un terreau fertile pour les lutteuses qui ont représenté le Sénégal dans de grandes compétitions internationales. Cependant, aujourd'hui, avec le manque de soutien, la lutte féminine est en recrudescence, mettant en péril cet héritage sportif et culturel. Les compétitions locales, qui autrefois attiraient les foules et produisaient des championnes, sont maintenant en déclin. Les infrastructures sportives sont insuffisantes, et les opportunités de formation pour les jeunes lutteuses sont rares.
Il est essentiel de mettre en place des initiatives pour revitaliser la lutte féminine en Casamance. Cela inclut la création de programmes de formation, l'amélioration des infrastructures sportives et la promotion de la lutte féminine à travers des événements locaux et nationaux. Des partenariats avec des organisations sportives internationales pourraient également offrir des opportunités de développement et d'échange pour les jeunes lutteuses.
La lutte traditionnelle féminine en Casamance est à un carrefour. Alors qu'elle joue un rôle crucial dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale, elle souffre d'un manque de soutien et de ressources. Les appels de Marie Hélène Diatta, Pape Diop et Albert Diatta sont des témoignages poignants de la passion et de l'espoir que les habitants de Casamance placent dans ce sport. Il est crucial que les autorités et les acteurs du sport répondent à ces appels pour revitaliser la lutte féminine et préserver ce patrimoine culturel vital. Avec le soutien adéquat, la lutte féminine peut renaître et continuer à inspirer les générations futures en Casamance et au-delà.
Casa24.sn / Samboudiang Sakho