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BIGNONA: ENLÉVEMENTS, ASSASSINATS DES ENFANTS: DES ENSEIGNANTS À L'ÉCOLE DE LA PROTECTION DES ÉLÉVES

Face à la recrudescence de la violence, marquée par l'assassinat et enlévement sdes enfants, le département a pris les devants en renforçant la capacité de certains enseignants dans le cadre de la protection de l'enfant.


BIGNONA: ENLÉVEMENTS, ASSASSINATS DES ENFANTS:  DES ENSEIGNANTS À L'ÉCOLE DE LA PROTECTION DES ÉLÉVES
l'Ong COPI a organisé à Sindian, chef lieu d'arrondissement situé dans le département de Bignona un séminaire sur la protection des enfants. Ainsi, plusieurs enseignants de la commune qui porte le meme nom ont été capacités sur les stratégies et mécanismes pour mieux assurer la protection de l'enfant en dehors comme à l'intérieur de l'école.
 "Les problémes liés à la protection de l'enfant est d'autant plus d'actuel que nous vivons la peur qui entrain de s'installer au niveau social. il n'est pas de jour sans qu'on nous parle d'assassinats , de meurtres, d'enlévements", explique Alhousseynou Gassama.
 Qui estime que, " cet atelier de renforcement de capacité est venu à son heure pour que les éducateurs puissent partager sur les mesures et les dispositifs à mettre en place afin de réduire , voire éradiquer ce type de violence".
 .Le consultant en Education d'ajouter que c'est la raison pour laquelle, cet atelier a été organisé. Et notre mission, poursuit il, "c'est de partager notre expérience sur le plan aussi bien opérationnelle que théorique"
 En sa qualité d'ancien chargé de programme Education et Protection à l'Unicef, M. Gassama d'indiquer "qu'il faut d'abord imprégner les enseignants en leur clarifiant le concept sur les types de violences, la protection sociale, la protection de l'enfant, . Mais aussi  sur la notion d'enfance, d'adolescence. Une maniere de  leur faire comprendre toutes les conséquences que ces éléments pourraient engendrer." c'est important que les enseignants puissent jouer leur partition au niveau de l'école", affirme t il. 
 pour ce faire, Alhousseynou Gassama pense qu'il faut des structures de mise en place, à savoir: des cellules d'alerte et de veille qui sont des instruments de traitement de l'information en terme d'appropriation de violence, de prise en charge des cas. au niveau des éléves eux memes d'abord, du corps enseignants.
 "l'inceste, le viol, ne sont pas de la compétence ni du directeur de l'école, ni des éléves. il faut les transférer à qui de droit . A savoir: à la justice, à la gendarmerie, ou au comité départemental de la protection de l'enfant", ajoute M. Gassama.
 la rédaction
Mercredi 22 Janvier 2020
La Rédaction / Samboudiang Sakho