«Je viens d’apprendre, par un de ses adversaires, que le dialogue national coûte 10 millions par jour. Pourtant, il n’a pas encore démarré. Parle-t-il du dialogue politique qui a déjà démarré ? Si c’est le cas, alors ils seraient donc complices du gaspillage des deniers publics si tant est que ce qu’ils disent est vérifié», a écrit, sur sa page Facebook, le responsable politique d’Aj/Pads. .
Qui ajoute : «Le clavier et la souris, c’est bon, mais ce n’est pas ça qui change fondamentalement les choses. Qu’on ne se fasse pas d’illusions : si le dialogue en cours échouait à trouver des règles consensuelles de dévolution démocratique et pacifique du pouvoir, ce sont ces fameux soi-disant opposants qui sont au dialogue qui reprendront à nouveau la rue comme ils l’ont fait tout au long du septennat (2012-2019) de Macky Sall».
Decroix explique dans la foulée que ce sont ceux-là qui ont été «constamment bousculés, gazés, arrêtés, envoyés en prison».
« Où étaient les autres, héros du clavier et de la souris ? Pendant qu’on y est, pourquoi ne remplacent-ils pas les ''dialogueurs'' dans la rue ? En réalité, ils ne le feront pas parce qu’ils en sont incapables. Mais ils ne veulent pas non plus laisser les vrais combattants explorer la voie du dialogue ».
Très en verve, le député de l’opposition estime que le plus facile n’est jamais le meilleur chemin.
« Bien sûr que le dialogue ne pourra, pas non plus, avancer de façon satisfaisante sans que le pouvoir ne mette fin à la manière forte en cours contre les opposants. Cette façon de faire est même une menace réelle pour la poursuite des concertations », a-t-il enfin alerté.