El Hadji Diouf : Je suis très triste et très touché. C’était plus qu’un coéquipier, c’était un frère. Aujourd’hui, tout le Sénégal est triste. Nous serons toujours reconnaissants pour ce qu’il a fait pour le pays.
Il restera le premier buteur de l’histoire du Sénégal en Coupe du monde. C’était en 2002 face à la France, tenante du titre. C’est vous qui lui faites la passe décisive. C’est un but qui marquera à jamais l’histoire du football sénégalais et africain...
Et du football mondial aussi ! Il est rentré dans toutes les têtes. C’était un joueur hors norme, une personne qui partageait, quelqu’un qui avait à cœur de travailler pour son Sénégal natal et son Afrique natale. C’était facile de jouer avec lui, parce qu’il était généreux dans l’effort comme dans vie de tous les jours.
Je me souviens de l’entraînement à la veille du match contre l’équipe de France. On se disait que le but pouvait venir de lui. Il était adroit dans la surface. Il était très fort.
Il y a eu Bruno Metsu, sélectionneur à l’époque, décédé en 2013, et maintenant Papa Bouba Diop. C’est toujours très douloureux de voir partir des membres de cette famille Sénégal 2002…
Bien sûr, c’est très dur de voir quelqu’un que tu aimes, un frère de combat, un ami partir comme ça. Les Sénégalais sont en deuil. Bouba restera gravé dans nos cœurs. C’est une légende.
avec Rfi