«De ce que j’ai vu et vécu en ce lieu, la maison d’arrêt de Rebeuss est un lieu de violence et de répression inouïes. Les geôliers n’y parlent que le langage de la violence et de la haine. Ils maltraitent les détenus et les violentent. Ils (les geôliers) les insultent, les piétinent et les frappent», a-t-il d’emblée révélé.
Et d’ajouter dans la foulée : «l’exploitation de l’homme par l’homme, comme dirait Karl Marx, constitue une réalité bien vivante à Rebeuss. Les prisonniers travaillent tous les jours, du matin au soir, sans aucune rémunération. Plusieurs détenus ont construit le nouveau bâtiment R+1 de la prison, de la fondation à l’achèvement des travaux, et n’ont reçu comme rémunération que 30 000 FCFA. C’est donc un haut lieu de la servitude, pour plusieurs prisonniers dont la sentence n’a jamais été prononcée».
A l’en croire, ce qui se passe dans ce pays dépasse tout entendement. «Montrant la face hideuse et sombre de ce pays», Diop n’a pas manqué de dénoncer vertement la discrimination dans ce lieu de privation des libertés.
«A la Maison d’arrêt de Rebeuss, les prisonniers ne sont pas d’égale dignité. C’est une société hautement hiérarchisée. Les bandits qui pillent les ressources du pays et qui fabriquent des faux billets y sont traités avec tous les égards. Ils sont souvent conduits au Pavillon spécial sur la base d’une maladie imaginaire tandis que ceux de situation modeste y purgent leur peine dans les conditions les plus inhumaines du monde», a martelé le philosophe et leader des Fds.
Ici, c’est Rebeuss, toi tu passes ton temps à la télé. Tu parles trop. Tu vas voir ! »
Pour ce qui le concerne, il jure avoir subi la violence des gardes pénitentiaires à deux reprises.
«Arrêtés le vendredi 29 novembre 2019, nous avons été placés sous mandat de dépôt le mercredi 04 décembre 2019. Je suis arrivé à la maison d’arrêt de Rebeuss vers 19 h 30 mn. J’ai été agressé par deux agents de l’administration pénitentiaire qui m’ont accueilli en disant ; «Ici, c’est Rebeuss, toi tu passes ton temps à la télé. Tu parles trop. Tu vas voir », a raconté Diop aux journalistes.
Aussi, ajoute-t-il, «le vendredi 20 décembre, vers 10 h 30 mn, j’ai été agressé de manière lâche et sauvage par quatre gardes pénitentiaires dont je connais trois noms parmi les quatre. L’administration pénitentiaire a tenté d’étouffer l’affaire en vain. Par la suite, elle m’a proposé de parler à une presse qu’elle avait sélectionnée pour que je calme la situation dans le pays. J’ai lu le communiqué de presse de l’administration pénitentiaire, et je vous dis clairement que c’est un tissu de mensonges et de contre-vérités».
Babacar Diop dit, par ailleurs, avoir bien identifié les agresseurs. «Je tiens à ce que justice soit rendue, pour que de telles pratiques disparaissent à jamais dans ce pays. Des personnes témoins des faits sont prêtes à témoigner. Une plainte sera déposée par mes avocats dès la semaine prochaine», persiste-t-il.
Et d’ajouter dans la foulée : «l’exploitation de l’homme par l’homme, comme dirait Karl Marx, constitue une réalité bien vivante à Rebeuss. Les prisonniers travaillent tous les jours, du matin au soir, sans aucune rémunération. Plusieurs détenus ont construit le nouveau bâtiment R+1 de la prison, de la fondation à l’achèvement des travaux, et n’ont reçu comme rémunération que 30 000 FCFA. C’est donc un haut lieu de la servitude, pour plusieurs prisonniers dont la sentence n’a jamais été prononcée».
A l’en croire, ce qui se passe dans ce pays dépasse tout entendement. «Montrant la face hideuse et sombre de ce pays», Diop n’a pas manqué de dénoncer vertement la discrimination dans ce lieu de privation des libertés.
«A la Maison d’arrêt de Rebeuss, les prisonniers ne sont pas d’égale dignité. C’est une société hautement hiérarchisée. Les bandits qui pillent les ressources du pays et qui fabriquent des faux billets y sont traités avec tous les égards. Ils sont souvent conduits au Pavillon spécial sur la base d’une maladie imaginaire tandis que ceux de situation modeste y purgent leur peine dans les conditions les plus inhumaines du monde», a martelé le philosophe et leader des Fds.
Ici, c’est Rebeuss, toi tu passes ton temps à la télé. Tu parles trop. Tu vas voir ! »
Pour ce qui le concerne, il jure avoir subi la violence des gardes pénitentiaires à deux reprises.
«Arrêtés le vendredi 29 novembre 2019, nous avons été placés sous mandat de dépôt le mercredi 04 décembre 2019. Je suis arrivé à la maison d’arrêt de Rebeuss vers 19 h 30 mn. J’ai été agressé par deux agents de l’administration pénitentiaire qui m’ont accueilli en disant ; «Ici, c’est Rebeuss, toi tu passes ton temps à la télé. Tu parles trop. Tu vas voir », a raconté Diop aux journalistes.
Aussi, ajoute-t-il, «le vendredi 20 décembre, vers 10 h 30 mn, j’ai été agressé de manière lâche et sauvage par quatre gardes pénitentiaires dont je connais trois noms parmi les quatre. L’administration pénitentiaire a tenté d’étouffer l’affaire en vain. Par la suite, elle m’a proposé de parler à une presse qu’elle avait sélectionnée pour que je calme la situation dans le pays. J’ai lu le communiqué de presse de l’administration pénitentiaire, et je vous dis clairement que c’est un tissu de mensonges et de contre-vérités».
Babacar Diop dit, par ailleurs, avoir bien identifié les agresseurs. «Je tiens à ce que justice soit rendue, pour que de telles pratiques disparaissent à jamais dans ce pays. Des personnes témoins des faits sont prêtes à témoigner. Une plainte sera déposée par mes avocats dès la semaine prochaine», persiste-t-il.