Le président Sall est un porteur de promesses politiques hors pair, certainement le meilleur de sa génération politique, égaré entre ses devoirs républicains et ses calculs politico-politiques. Il a trouvé l’alchimie politique pour obtenir son deuxième mandat. Mais il peine à exécuter ses grandes lignes politiques pour s’acquitter de ses promesses électoralistes. Pourtant certains économistes avaient alerté l’opinion sur les tensions de trésories.
Aprés l’année sociale, on entame l’année galère. Cette contradiction mérite introspection de nos autorités qui entretiennent un rapport complexe avec la vérité. Car gouverner c’est parfois aussi informer les gouvernés sur ce qui est faisable ou pas.
Le pays est plongé dans une zone rouge, tous les secteurs sont en crise chronique. La santé est grabataire, l’éducation est en grève systématiquement la justice est dévoyée, s’y ajoutent l’insécurité galopante, la hausse du prix de l’électricité et des denrées de premières nécessité.
Face à toutes ses contestations citoyennes, et des partenaires sociaux qui réclament davantage de considérations salariales et des moyens matériels pour améliorer les conditions des travailleurs. Le gouvernement, est pendant ce temps là inarrêtable dans sa mauvaise volonté d’inventer un pays où tout fonctionne anormalement normal.
Mais quand le capitaine du bateau annoncait avant l’embarquement que la bateau « tanguera gravement ». Il fallait se préparer à la noyade.