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Le faux «Kocc Barma» sort des preuves de ses aventures avec des actrices de la la série Nafi

Modou Dièye ou « le faux Kocc Barma » a comparu, ce mardi, à la barre du tribunal correctionnel de Dakar pour viol, usurpation d’identité et collecte de données à caractère personnel.


Le faux «Kocc Barma» sort des preuves de ses aventures avec des actrices de la la série Nafi

Modou Dièye ou « le faux Kocc Barma » a comparu, ce mardi, à la barre du tribunal correctionnel de Dakar pour viol, usurpation d’identité et collecte de données à caractère personnel. Il encourt 2 ans de prison ferme.

Il ressort des éléments discutés à la barre que le prévenu est un homme d’affaires qui s’active dans la vente de véhicules et mène d’autres activités à l’extérieur du pays notamment en Espagne. Il avait, sur son téléphone portable, un logiciel espion qui clone les puces.

 

Ainsi, se faisant passer pour « Kocc Barma », le tristement célèbre administrateur du site « Senporno », il contactait ses victimes via « Snapchat » ou d’autres applications du même style, en leur affirmant qu’il avait leurs vidéos intimes avant de promettre de les supprimer en échanges de faveurs sexuelles.

Une fois que les victimes paniquent et cèdent, il les invite dans une chambre d’hôtel ou dans son appartement sis à la cité Mixta, couche avec elles tout en prenant soin de filmer la scène. Deux de ses victimes font partie de la série « Nafi ».

Mais à la barre, le prévenu a nié les faits qui lui sont reprochés. Il a soutenu que toutes les filles qu’il recevait dans les chambres d’hôtel ou dans son appartement étaient ses petites amies et, ils entretenaient des rapports sexuels. Pour sa défense, il argue que les deux filles de la série « Nafi » l’ont dénoncé quand elles ont découvert qu’il sortait avec elles en mêmes temps. « Je sortais avec toutes les deux.

On a eu des rapports sexuels à plusieurs reprises. Elles étaient consentantes. Je ne les ai pas violées. Je n’ai jamais gardé leurs vidéos. Je leur disais que je suis « kocc » juste pour voir si elles me trompaient », a expliqué le prévenu. Le procureur, estimant que les faits imputés au prévenu ne souffrent d’aucune contestation, a requis 2 ans de prison ferme contre lui.

Selon lui, ce dernier doit être mis hors d’état de nuire. L’avocat de la défense a plaidé la relaxe. Selon Me Abdoul Daff, son client n’est pas l’auteur des faits. Il n’a jamais violé personne et n’a jamais usurpé l’identité de qui que ce soit. L’affaire est mise en délibéré pour jugement qui sera rendu le 14 décembre prochain.

Vendredi 27 Décembre 2019
La Rédaction / Samboudiang Sakho