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PSG : Verratti fustige encore l’arbitrage français

Dans l’émission « Comme jamais » sur RMC Sport 1, Marco Verratti, le milieu du PSG, a notamment expliqué pourquoi il avait des problèmes relationnels avec les arbitres français.


PSG : Verratti fustige encore l’arbitrage français

Marco Verratti, le milieu de terrain de poche du PSG, s'est longuement livré lors de l'émission « Comme Jamais », diffusée mercredi sur RMC Sport 1. L'international italien a d'abord détaillé la particularité de son jeu, et notamment son plaisir à distiller des passes décisives ou à éliminer plusieurs adversaires en un seul geste.

« Je déteste dégager le ballon sans savoir à qui je le donne, lâche-t-il. Je déteste vraiment ça. Je préfère prendre un but plutôt que de dégager n'importe où. Je n'y arrive pas et je n'y arriverai jamais. »

Quelques minutes plus tard, il précise : « J'ai toujours dans l'idée qu'en te dégageant un peu d'espace, tu peux chercher à faire une bonne passe. Si tu arrives à trouver un coéquipier derrière cinq ou six adversaires, tu élimines ces joueurs de l'action. J'arrive à voir mon coéquipier avant que le ballon arrive. Je sais déjà un peu ce que je dois faire. Ça me permet de réfléchir plus vite et d'agir plus rapidement. Je cherche toujours une passe dangereuse derrière le dos de la défense, surtout quand l'équipe d'en face est regroupée. »

« Je trouve qu'on arrête les matchs toutes les vingt secondes pour tout et n'importe quoi »

Mais évidemment, Verratti sait aussi la réputation de fêtard noctambule qui l'escorte depuis son arrivée dans la capitale. Cette étiquette, il la dribble tranquillement : « On est des personnes comme les autres, on ne fait rien de particulier, précise-t-il à propos des joueurs du PSG. Je fais des choses tranquilles. Si j'ai un jour libre, je peux sortir, ce n'est pas grave. Il arrivait un moment où je sortais une fois, une personne disait : Je l'ai vu ! et cela devenait : Il sort tous les soirs. Ce n'était pas du tout ça. »

L'autre mauvais coté du natif de Pescara, c'est sa propension à râler auprès du corps arbitral et à récolter trop d'avertissements pour contestation.

« Je trouve qu'on arrête les matchs toutes les vingt secondes pour tout et n'importe quoi, se défend-il. Pour les spectateurs qui suivent le match, ça devient trop lent. En Italie, c'est normal de parler avec l'arbitre. Ici, si je demande Monsieur l'arbitre, combien de temps il reste ? il ne me répond pas. C'est normal ça ? C'est pareil à tous les matchs. Mais je pense qu'ils font ça parce qu'ils savent que c'est moi. » Les arbitres apprécieront…

Jeudi 17 Octobre 2019
La Rédaction / Samboudiang Sakho