Menu

Politique Sénégalaise : Entre Duperie et Ruse


Politique Sénégalaise : Entre Duperie et Ruse
Le landerneau politique Sénégalais est fait de ruse et de duperie. Si des barons à l’instar d’Idrissa Seck se caractérisent par la duperie sans précédent, des jeunes aux dents longues comme Ousmane Sonko s’illustrent par la ruse. Idrissa Seck, aphone depuis le lendemain de l’élection présidentielle du 24 février dernier en dit long sur cette duperie politique. Le tout dans une casserole de charivari sans pareil, en direction de 2024.

Deux camps s’affrontèrent…
Y a deux camps dans le landerneau politique Sénégalais. C’est-à-dire, ceux qui ont eu à participer à plus de deux élections présidentielles, les barons : Idrissa Seck, Moustapha Niasse, Me Wade… et ceux qui ont eu à participé à une élection et ou ambitionnent de diriger le Sénégal. Ils sont : Ousmane Sonko, Khalifa Sall, Cheikh Bamba Dieye, Abdoul Mbaye, Malick Gakou, Pape Diop, Amsatou Sow Sidibé entre autres.
Duperie…
Qui l’aurait cru. Même ses partisans semblent être gênés par le silence de leur mentor. Car, au soir de la proclamation des résultats provisoires de la dernière présidentielle, Idrissa Seck s’est fait remarquer avec trois autres candidats malheureux par une sortie au vitriol au cours duquel ils disent ne pas reconnaitre les résultats des urnes. Donc, ne reconnaissent pas Macky Sall comme Président réélu. Cependant, après cette période, c’est l’omerta. Idrissa Seck sur qui des Sénégalais attendaient des positions fermes sur la gestion du pays par Macky Sall, s’est muré dans un silence assourdissant. Car, même sur des questions vitales comme l’affaire des contrats pétroliers et gazeux de Petro-Tim, l’éventualité d’un troisième mandat de Macky Sall, le patron de Rewmi a brillé par son absence sur les débats de l’heure. Même son ombre était disparu de la circulation et des grands plateaux de télévisions.
«On dit qu’on devrait voir le président Idrissa Seck sur le terrain, mais je rappelle qu’il na’ jamais quitté le terrain. En 2015 et 2019, nous avons été très présents. On a fait le tour du Sénégal et on a été dans les coins les plus reculés du pays, pour présenter un programme conforme aux besoins exprimés par les populations. Nous avons opté pour la stabilité du pays, d’avoir un comportement responsable, même si on savait que les Sénégalais avaient largement fait leur choix», a expliqué récemment le vice-président du parti Rewmi, Dethié Fall, lors de l’ouverture d’un séminaire de la jeunesse de la coalition “Idy 2019″». Dans une démocratie : «l’opposition s’oppose et le pouvoir gouverne». C’est en ce sens, que le silence soudain d’Idrissa Seck, qui a habitué les Sénégalais à des sorties au vitriol contre Macky Sall dans son septennat, étonne plus d’un. Partant de cette remarque, des citoyens ne donnent plus de crédit aux femmes et hommes politiques. Car, jusqu’à un passé récent, Idrissa Seck esst accusé d’être de connivence avec Macky Sall pour isolé Ousmane Sonko. Il est à même caricaturé comme le renard qui utilise la ruse et l’habilité pour se tirer d’affaire.
Jeu de ruse…
Ousmane Sonko, jeune leader de Pastef est taxé d’avoir fait de la politique pour se venger de Macky Sall qui l’a radié de la fonction publique, en tant qu’inspecteur des Impôts et Domaines. On ne se trompe pas sur sa vraie nature. Ousmane Sonko est un homme politique qui n’avance pas avec un visage masqué. Il ne cache son jeu. C’est en ce sens que ses adversaires politiques, notamment le ministre, maire de Yoff, Abdoulaye Diouf Sarr le taxe d’enfant. Or, la politique n’est pas un jeu d’enfant, surtout quand elle se drape dans son manteau subversif. Ousmane Sonko, semble être perçu sous le prisme de la menace collective. C’est-à-dire, celui qui vient, tel un bulldozer, rasé tout à son passage, au point de vouloir fusiller à bout portant tous les anciens Présidents du Sénégal. Sa cote de popularité qui a grimpé d’un cran comme en atteste son score à la dernière présidentielle, lui a fait pousser des ailes. Ousmane Sonko, se montre plus intolérant contre Macky Sall et ses ouailles. C’est dans ce carcan qu’intervient l’affaire des 94 milliards F Cfa. Sonko accuse l’ancien Directeur des Domaines de détournements et devient de facto, la cible du pouvoir en place. Il est accusé d’avoir l’injure à la bouche et la manipulation en bandoulière en propageant le venin de la haine pour prêcher la vérité et la bonne parole. Bref, Ousmane Sonko qui porte les habits d’un revanchard est accusé de faire dans la ruse pour exister et garder intact son aura de jeune politicien pas comme les autres. Un anti-systéme !
Lundi 28 Octobre 2019
La Rédaction / Samboudiang Sakho