L'affaire des 3900 munitions de guerre saisies dans la nuit du 26 au 27 octobre, révélée par le quotidien l'Observateur de ce samedi est plus grave qu'il n'y paraît.
Selon des informations obtenues par Dakaractu, ce n'est que la partie visible d'un trafic organisé autour de la vente illicite de munitions volées dans un ou des dépôts de l'armée sénégalaise. C'est dire que les auteurs ont, à maintes reprises, réussi à passer entre les mailles des filets.
Auditionné par la gendarmerie, le sénégalais qui conduisait le véhicule de marque Mercedes à bord duquel les munitions de calibre 7,62 mm ont été retrouvées à hauteur de Pire, dans le département de Tivaouane, a avoué avoir emprunté, à plusieurs reprises ce tronçon. Avec dans la malle de son véhicule, des munitions destinées à l’armée. Son point de chute est Rosso-Sénégal, à la frontière avec la Mauritanie. Il mouille un autre chauffeur établi à Rosso. C'est ce dernier qui aura dénoué une partie de l'énigme en livrant aux gendarmes le nom du mauritanien impliqué dans cette affaire qui est loin de livrer tous ses secrets.
L'arrestation dans les prochains jours, voire les prochaines heures du militaire sénégalais qui serait le chef d'orchestre de cette bande de malfaiteurs, devrait édifier les autorités sur la destination réelle de ces munitions de calibre 7,62 mm connues pour être utilisées dans des armes de guerre comme la célèbre Kalachnikov.
Pour l'heure, il est très tôt de savoir à quels groupes armés étaient destinées ces munitions. Mais force est de reconnaître que ce ne sont pas des conflits armés qui manquent dans la région.
Depuis maintenant plusieurs années, le Mali est en proie à une insurrection jihadiste dans le nord et le centre. Le Burkina Faso a été contaminé et fait face quotidiennement à des attaques armées imputées ou revendiquées par les groupes terroristes dans la partie septentrionale du pays.
C'est dans ce contexte que ce trafic de munition qui met en cause un jeune soldat est ébruité. Maintenant reste à savoir s'il est le seul membre de l'armée sénégalaise empêtrée dans cette nébuleuse qui remet en cause la manière dont les armes et les munitions de l'armée sénégalaise sont gardées.
Au regard de la gravité des faits, il devient légitime de se poser la question de savoir comment cette bande a fait pour accéder si facilement aux dépôts, normalement bien surveillés ? A-t-elle, en dehors du seul soldat impliqué, pu compter sur d'autres complicités au sein de l'armée ? Des questions auxquelles l’enquête répondra.
Selon des informations obtenues par Dakaractu, ce n'est que la partie visible d'un trafic organisé autour de la vente illicite de munitions volées dans un ou des dépôts de l'armée sénégalaise. C'est dire que les auteurs ont, à maintes reprises, réussi à passer entre les mailles des filets.
Auditionné par la gendarmerie, le sénégalais qui conduisait le véhicule de marque Mercedes à bord duquel les munitions de calibre 7,62 mm ont été retrouvées à hauteur de Pire, dans le département de Tivaouane, a avoué avoir emprunté, à plusieurs reprises ce tronçon. Avec dans la malle de son véhicule, des munitions destinées à l’armée. Son point de chute est Rosso-Sénégal, à la frontière avec la Mauritanie. Il mouille un autre chauffeur établi à Rosso. C'est ce dernier qui aura dénoué une partie de l'énigme en livrant aux gendarmes le nom du mauritanien impliqué dans cette affaire qui est loin de livrer tous ses secrets.
L'arrestation dans les prochains jours, voire les prochaines heures du militaire sénégalais qui serait le chef d'orchestre de cette bande de malfaiteurs, devrait édifier les autorités sur la destination réelle de ces munitions de calibre 7,62 mm connues pour être utilisées dans des armes de guerre comme la célèbre Kalachnikov.
Pour l'heure, il est très tôt de savoir à quels groupes armés étaient destinées ces munitions. Mais force est de reconnaître que ce ne sont pas des conflits armés qui manquent dans la région.
Depuis maintenant plusieurs années, le Mali est en proie à une insurrection jihadiste dans le nord et le centre. Le Burkina Faso a été contaminé et fait face quotidiennement à des attaques armées imputées ou revendiquées par les groupes terroristes dans la partie septentrionale du pays.
C'est dans ce contexte que ce trafic de munition qui met en cause un jeune soldat est ébruité. Maintenant reste à savoir s'il est le seul membre de l'armée sénégalaise empêtrée dans cette nébuleuse qui remet en cause la manière dont les armes et les munitions de l'armée sénégalaise sont gardées.
Au regard de la gravité des faits, il devient légitime de se poser la question de savoir comment cette bande a fait pour accéder si facilement aux dépôts, normalement bien surveillés ? A-t-elle, en dehors du seul soldat impliqué, pu compter sur d'autres complicités au sein de l'armée ? Des questions auxquelles l’enquête répondra.