« C’est une décision qui redonne tous les droits à Moïse Katumbi et lui permet de se lancer à la reconquête de ses actifs. » Dans le clan de l’ancien opposant à Joseph Kabila, qui se définit désormais comme un « opposant constructif » à Félix Tshisekedi, la décision de la Cour de cassation française du 5 février dernier, est très largement saluée.
La justice française a en effet rejeté les demandes de pourvois déposées par les liquidateurs de Necotrans, qui remettaient en cause l’arrêt de la cour d’appel de Paris du 15 mai 2018. Mais si ses partisans clament que l’homme d’affaires et acteur politique congolais est désormais « rétabli dans son droit », il aura fort à faire pour retrouver les actifs de sa société de sous-traitance minière, Mining Company of Katanga (MCK).