Faye a expliqué que l'État a soudainement décidé de bloquer les camions arrivés avec des conteneurs, sans consulter les principaux acteurs du secteur. Cette décision, prise sans discussion préalable, a conduit à l'interruption brutale des exportations qui se faisaient principalement par route depuis deux ans.
"Nous ne sommes pas contre l'utilisation du transport maritime, mais nous défendons le choix du transport multimodal", a déclaré Faye. Il a souligné que le bateau, avec une capacité limitée à des conteneurs de 20 pieds, est nettement moins efficace que les camions qui peuvent transporter des conteneurs de 40 pieds, permettant ainsi des chargements plus importants et économiques.
La situation a des conséquences humaines et économiques considérables. Plus de 600 personnes, incluant chauffeurs et apprentis, se trouvent dans des conditions précaires, dormant dans les rues de Ziguinchor depuis plus de dix jours. Faye a évoqué l'impact financier désastreux de ce blocage, ainsi que la tension sociale croissante dans la région.
Les exportateurs, qui ont des engagements contractuels stricts avec des délais de livraison à respecter, se trouvent également en grande difficulté. "Nous voulons que ceux qui préfèrent utiliser le bateau puissent le faire, mais que ceux qui choisissent la route aient aussi cette possibilité", a insisté Faye.
Le syndicat des transporteurs a tenté de joindre le gouverneur pour trouver une solution, mais n'a pas pu le rencontrer en raison de son emploi du temps chargé par l'arrivée du président. Face à cette impasse, Faye a annoncé que le syndicat mènerait un combat légal contre cette situation qu'il juge inégale.
"Nous sommes ici pour alerter l'opinion publique et les autorités sur l'urgence de débloquer cette situation", a conclu Faye. Le syndicat appelle à une résolution rapide et équitable pour permettre la reprise des exportations et mettre fin aux souffrances des transporteurs bloqués.
"Nous ne sommes pas contre l'utilisation du transport maritime, mais nous défendons le choix du transport multimodal", a déclaré Faye. Il a souligné que le bateau, avec une capacité limitée à des conteneurs de 20 pieds, est nettement moins efficace que les camions qui peuvent transporter des conteneurs de 40 pieds, permettant ainsi des chargements plus importants et économiques.
La situation a des conséquences humaines et économiques considérables. Plus de 600 personnes, incluant chauffeurs et apprentis, se trouvent dans des conditions précaires, dormant dans les rues de Ziguinchor depuis plus de dix jours. Faye a évoqué l'impact financier désastreux de ce blocage, ainsi que la tension sociale croissante dans la région.
Les exportateurs, qui ont des engagements contractuels stricts avec des délais de livraison à respecter, se trouvent également en grande difficulté. "Nous voulons que ceux qui préfèrent utiliser le bateau puissent le faire, mais que ceux qui choisissent la route aient aussi cette possibilité", a insisté Faye.
Le syndicat des transporteurs a tenté de joindre le gouverneur pour trouver une solution, mais n'a pas pu le rencontrer en raison de son emploi du temps chargé par l'arrivée du président. Face à cette impasse, Faye a annoncé que le syndicat mènerait un combat légal contre cette situation qu'il juge inégale.
"Nous sommes ici pour alerter l'opinion publique et les autorités sur l'urgence de débloquer cette situation", a conclu Faye. Le syndicat appelle à une résolution rapide et équitable pour permettre la reprise des exportations et mettre fin aux souffrances des transporteurs bloqués.
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