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Bakary Sambe : « Le dialogue avec les jihadistes maliens risque d’être contre-productif »

La perception du conflit au Sahel ne correspond pas à la réalité du terrain. C’est la conviction de Bakary Sambe, directeur du Timbuktu Institute, qui plaide pour dépasser la seule analyse via le prisme de l’extrémisme religieux et prendre toute la mesure de l’importance, dans la perpétuation de la crise, des trafics qui alimentent les groupes jihadistes.


Bakary Sambe : « Le dialogue avec les jihadistes maliens risque d’être contre-productif »

Trafic de drogues ou d’armes, contrebande de cigarettes, de médicaments, vol de bétail, rackets, orpaillage… Profitant de la porosité des frontières et de l’absence de l’État dans de vastes territoires, les groupes jihadistes et mouvements armés qui sévissent dans le Sahel se financent grâce à une multitude d’activités illicites.

Si de multiples rapports et études ont documenté ce phénomène, les analyses sur les ressorts de la violence à l’œuvre dans cette région ne prennent pas assez en compte ce phénomène, estime Bakary Sambe, directeur du Timbuktu Institute  et professeur à l’université Gaston-Berger de Saint-Louis au Sénégal.

Vendredi 28 Février 2020
La Rédaction / Samboudiang Sakho