Trafic de drogues ou d’armes, contrebande de cigarettes, de médicaments, vol de bétail, rackets, orpaillage… Profitant de la porosité des frontières et de l’absence de l’État dans de vastes territoires, les groupes jihadistes et mouvements armés qui sévissent dans le Sahel se financent grâce à une multitude d’activités illicites.
Si de multiples rapports et études ont documenté ce phénomène, les analyses sur les ressorts de la violence à l’œuvre dans cette région ne prennent pas assez en compte ce phénomène, estime Bakary Sambe, directeur du Timbuktu Institute et professeur à l’université Gaston-Berger de Saint-Louis au Sénégal.