Depuis le 10 Juin, ces professionnels de l’information et de la communication échangent sur les meilleures pratiques pour traiter l’information sensible en zones de conflit armé. L’objectif principal de cette formation est de promouvoir la réconciliation entre les acteurs politiques et les communautés locales en facilitant un dialogue humanitaire. Les participants sont encouragés à élaborer des accords solides qui mettent fin aux différends et aux rancunes du passé, tout en ouvrant la voie à une coexistence pacifique et une vision commune de l’avenir.
La cheffe de mission du Centre pour le Dialogue Humanitaire (HD), Mame Khady Diouf Kanté, a expliqué l’importance de cette initiative : « En tant qu’organisation de médiation, il est important pour nous d’associer tous les acteurs de la société dans le cadre du processus de paix. Et les journalistes étant des acteurs importants qui traitent l’information, pour nous il était important de pouvoir les convier à cette rencontre, pour échanger sur le travail que HD fait dans le cadre du processus de paix en Casamance. Mais également échanger avec eux sur le traitement de l’information sensible en zone de conflit. Parce que nous savons tous que l’information, si elle n’est pas bien traitée, peut générer des conflits, peut exacerber ces conflits. »
Elle a également souligné le rôle crucial des journalistes : « Nous sommes conscients que les journalistes ont un rôle très important à jouer, ils donnent l’information à la population. Mais il est important que les informations traitées en zones de conflits soient prises en compte différemment, ou soient traitées avec plus de sensibilité. Parce que dans le cadre de notre travail on nous dit toujours s’il y’a une certaine sensibilité au conflit qu’il faut prendre en compte. Pour nous, les journalistes, comme tout autre acteur dans le cadre du processus, doivent pouvoir donner les informations. Mais aussi, en fonction des informations reçues, doivent pouvoir les vérifier, s’assurer qu’ils ont les bonnes informations pour pouvoir justement ne pas exacerber certaines tensions qui peuvent être présentes ou bien pouvoir appuyer ces organisations qui travaillent dans le cadre du processus à apaiser ces tensions et ces conflits. »
Les différents exposés et discussions ont permis aux journalistes de mieux appréhender les informations susceptibles de nuire à la sécurité des personnes, de leurs biens et de l’État. Des témoignages inédits et poignants sur l’expérience des journalistes en zones de conflit ont accentué la prise de conscience des dangers de l’information non vérifiée, de la désinformation, de la mésinformation et de la mal information.
Fortement sensibilisés, les journalistes présents ont pris la décision de s’autocensurer et de vérifier rigoureusement leurs informations. Ils se sont engagés à jouer un rôle constructif dans certaines situations, en privilégiant le dialogue humanitaire pour résoudre les conflits plutôt que de les aggraver. Cette approche, prônée par le Centre pour le Dialogue Humanitaire, vise à transformer les médias en acteurs clés de la paix et de la réconciliation.
Cette formation à Cap Skirring marque une étape importante dans la préparation des journalistes à gérer l’information en période de crise, renforçant ainsi leur rôle dans la construction d’un avenir pacifique pour les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor
La cheffe de mission du Centre pour le Dialogue Humanitaire (HD), Mame Khady Diouf Kanté, a expliqué l’importance de cette initiative : « En tant qu’organisation de médiation, il est important pour nous d’associer tous les acteurs de la société dans le cadre du processus de paix. Et les journalistes étant des acteurs importants qui traitent l’information, pour nous il était important de pouvoir les convier à cette rencontre, pour échanger sur le travail que HD fait dans le cadre du processus de paix en Casamance. Mais également échanger avec eux sur le traitement de l’information sensible en zone de conflit. Parce que nous savons tous que l’information, si elle n’est pas bien traitée, peut générer des conflits, peut exacerber ces conflits. »
Elle a également souligné le rôle crucial des journalistes : « Nous sommes conscients que les journalistes ont un rôle très important à jouer, ils donnent l’information à la population. Mais il est important que les informations traitées en zones de conflits soient prises en compte différemment, ou soient traitées avec plus de sensibilité. Parce que dans le cadre de notre travail on nous dit toujours s’il y’a une certaine sensibilité au conflit qu’il faut prendre en compte. Pour nous, les journalistes, comme tout autre acteur dans le cadre du processus, doivent pouvoir donner les informations. Mais aussi, en fonction des informations reçues, doivent pouvoir les vérifier, s’assurer qu’ils ont les bonnes informations pour pouvoir justement ne pas exacerber certaines tensions qui peuvent être présentes ou bien pouvoir appuyer ces organisations qui travaillent dans le cadre du processus à apaiser ces tensions et ces conflits. »
Les différents exposés et discussions ont permis aux journalistes de mieux appréhender les informations susceptibles de nuire à la sécurité des personnes, de leurs biens et de l’État. Des témoignages inédits et poignants sur l’expérience des journalistes en zones de conflit ont accentué la prise de conscience des dangers de l’information non vérifiée, de la désinformation, de la mésinformation et de la mal information.
Fortement sensibilisés, les journalistes présents ont pris la décision de s’autocensurer et de vérifier rigoureusement leurs informations. Ils se sont engagés à jouer un rôle constructif dans certaines situations, en privilégiant le dialogue humanitaire pour résoudre les conflits plutôt que de les aggraver. Cette approche, prônée par le Centre pour le Dialogue Humanitaire, vise à transformer les médias en acteurs clés de la paix et de la réconciliation.
Cette formation à Cap Skirring marque une étape importante dans la préparation des journalistes à gérer l’information en période de crise, renforçant ainsi leur rôle dans la construction d’un avenir pacifique pour les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor