La justice ivoirienne a précisé, jeudi 26 décembre, ses accusations contre Guillaume Soro : l’ex-chef de la rébellion et candidat à la présidentielle de 2020 préparait, selon elle, « une insurrection civile et militaire » pour s’emparer « incessamment » du pouvoir. Des accusations balayées par sa défense.
L’ancien président de l’Assemblée nationale (2012-2019) devenu opposant, qui devait rentrer lundi en Côte d’Ivoire mais a dérouté son avion pour retourner en Europe, aurait préparé « un complot » en deux parties : d’abord une opération de communication à l’étranger pour « jeter le discrédit sur le régime » ivoirien, puis « une insurrection civile et militaire », a affirmé le procureur de la République d’Abidjan, Richard Adou, lors d’une conférence de presse retransmise en direct à la télévision publique.