Au cours d'une conférence de presse le 18 février, le haut-représentant de l’Union africaine pour le Mali et pour le Sahel (Misahel), Pierre Buyoya, a affirmé que la situation sécuritaire dans la sous-région s’était fortement dégradée au cours de l’année écoulée.
Pour inverser la tendance, il faut « revoir la gouvernance et la stratégie sécuritaire » avant d’encourager le Mali à s'engager à « poursuivre » les négociations avec les terroristes, selon Pierre Buyoya, par ailleurs ancien président du Burundi.
« Nous, l’Union africaine, nous soutenons fortement cette initiative de dialoguer avec ceux qui sont les chefs des groupes terroristes. C’est une des façons de mettre fin à la guerre. Surtout s’ils sont Maliens, nous les encourageons de le faire », a-t-il déclaré tout en reconnaissant qu'il s'agissait d'« une entreprise difficile ».