L’armée française est en deuil à la suite d’un très grave accident d’hélicoptères qui a eu lieu lundi 25 novembre au Mali et a tué 13 militaires de la force « Barkhane ». Il s’agit de l’événement le plus meurtrier pour la mission française au Sahel depuis son déploiement au Mali en 2013, puis dans l’ensemble de la région en 2014 avec 4 500 hommes.
Vers 19 heures lundi, deux appareils (un Tigre et un Cougar) qui opéraient dans la région du Liptako, aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso, se sont vraisemblablement percutés. Les soldats – relevant de plusieurs unités, et parmi lesquels figuraient des groupements commandos parachutistes et des troupes de montagne – étaient mobilisés dans une opération que l’état-major qualifie d’« opportunité » contre un groupe armé djihadiste, après un renseignement.
Dans un communiqué publié par l’Elysée mardi matin, le président de la République a fait part de sa « profonde tristesse ». Il a salué « avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires de l’armée de terre, six officiers, six sous-officiers, et un caporal-chef, tombés en opération et morts pour la France dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel ». Emmanuel Macron « s’incline devant la douleur de leurs familles et de leurs proches et leur adresse ses plus sincères condoléances, en les assurant de l’indéfectible solidarité de la nation », poursuit le communiqué. Une prochaine cérémonie nationale d’hommage aux Invalides est d’ores et déjà évoquée par l’entourage du chef de l’Etat.