Monsieur le président de la République, quelle jeunesse allez-vous recevoir au Palais ? (Mor Ndoye)

Mr le Président, Le Sénégal vient de traverser des moments sombres et sanglants au cours desquels nous avons frôlé la catastrophe. Ces pages funestes et funèbres de notre histoire resteront gravées à jamais dans le grand livre de nos jeunes mémoires. Le cas SONKO a certainement été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase mais la problématique est plus complexe que cela. Effectivement Président, le vase était plein de frustrations, de sentiments d’injustice et de non appartenance et d’exclusion par la classe politique, de notre cher pays le Sénégal. Nous nous sommes sentis exclus par votre gouvernance et votre mépris à notre égard, ressenti le long de vos différentes communications nous a poussé à bout. Alors nous l’avons exprimé dans la rue. Certainement Président, ceci n’était pas de la meilleure des manières, mais aujourd’hui, au sortir de ces événements malheureux, nous ressentons un minimum de soulagement puisque vous semblez en fin avoir compris le message subliminal que vous a envoyé la jeunesse de votre pays qui ne voit plus claire dans son avenir. Vous dites dans votre discours avoir compris et vous reconnaissez l’échec de votre politique de jeunesse. La justice n’en parlons même pas puisqu’elle a été la mère incubatrice et la boîte de Pandore que vous aviez réussi à maintenir toujours close jusqu’à ce que l’affaire SONKO ne vienne faire bouillir la marmite des lamentations à une température que même à Celcius ne pourrait estimer. Alors, le couvercle a sauté et voilà le désastre. A qui la faute? Nous ? Vous? Sonko? Adji sarr? Felix? Qui d’entre nous est responsable ? Je vais me priver d’indexer personnellement un des acteurs sur la liste et m’appesantirai sur les principes. Alors J’accuse votre mal gouvernance, j’accuse cette justice démissionnaire comme dirait le juge Deme dans sa lettre de démission prémonitoire qui avait pourtant alerté. Aujourd’hui Président, ma question est: Après avoir constaté les dégâts et autres dommages collatéraux qu’elle solution proposez vous? À quelle jeunesse allez vous vous adressez ? Et un conseil cher Président, ne commettez pas l’erreur de vous adresser à la jeunesse de votre parti puisqu’elle ce n’est pas cette jeunesse endoctrinée qui s’est exprimée pour vous réveillez de votre long sommeil de lion. Président, Adressez vous à cette jeunesse qui a pris son courage à deux mains, qui a hurlé, qui a crié de toutes ses forces pour se faire en fin entendre, et se voir faire tendre la perche de l’espoir. Dommage les mêmes causes produiront sûrement les mêmes effets ,puisque votre entourage n’est pas assez intelligent pour identifier la bonne cible, la véritable jeunesse qui s’est exprimée et s’est adressée à vous. Bientôt vos jeunes partisans feront la queue au palais pour toujours chanter vos louanges et vous assurer que vous êtes invincibles et bénéficieront sûrement comme à votre habitude de tous les privilèges de notre budget. Quant à Nous, nous serons et resterons encore les enfants prodigues de ce passage funèbre de notre histoire et dans quelques temps naîtront d’autres frustrations et cette fois ci le mur des lamentations sera comme celui de Berlin démolit à jamais et comme Pandore, verra sa boîte Ouverte et tous les maux jailliront encore et frapperont encore notre cher Sénégal. Je ne serai PA long Président puisque j’ai le cœur meurtri par là pertes de vies humaines et quand l’idée me vient de penser aux familles éplorées, aux compatriotes qui ont vus leurs activités économiques anéantir, je suis en panne d’inspiration. Vous me comprendrez aisément. Juste un conseil d’un sénégalais qui a voulu humblement vous faire part d’un discours différent de celui que vos alliés vous serviront sur le plat comme du « mbourou ak sow »,ces gens qui ne sont soucieux que de leurs intérêts crypto personnels et qui risquent de vous faire mener l’arche du Sénégal vers une destination incertaine. Ainsi Président ,nous attendons une réparation juste et équitable des 300 milliards que vous avez annoncé lors de votre discours? A bon entendeur, bon vent Président ! Mor Ndoye