Mais en réalité, dans la pratique, on se rend compte que celui qui est le plus affecté, c’est le candidat. On a l’impression que cette loi punit plus le candidat que l’électeur lui-même. J’ai longtemps dit que l’une des grandes failles de notre système de parrainage réside au fait qu’on n’ait aucune maîtrise sur les doublons externes. Alors, aujourd’hui, avec les logiciels créés par certains informaticiens, on peut effectivement faire un contrôle externe pour, donc, extirper, en fait, les doublons internes », a-t-il dit. Avant de poursuivre : « on peut aussi s’assurer que les électeurs qui nous ont parrainés sont réellement dans le fichier électoral. Parce qu’il y a eu des cas où les électeurs qui ont parrainé n’étaient pas dans le fichier.
Pourquoi ? Parce que tous ceux qui ont participé au dernier législatif disposent du fichier 6 millions d’électeurs. Excepté maintenant ceux qui ont été honorés ou qui ont fait des modifications lors de la dernière révision. Ils sont un peu plus de 300 000. Mais on n’a aucune maîtrise sur les doublons externes ».
Cheikh Moussa SARR