Plus de 700 000 électeurs répartis sur 3 139 bureaux de vote étaient appelés aux urnes, ce dimanche 24 novembre, pour choisir un nouveau président. Le scrutin s'est déroulé globalement dans le calme à Bissau, dans les huit autres régions et dans la diaspora. Les bureaux ont ouvert à 07 heures et les opérations électorales ont connu leur épilogue à 17 heures.
Le dépouillement, à l'instar du vote, s'est fait à l'air libre, en présence de la quasi-totalité des représentants des douze candidats. La communauté internationale, a supervisé le scrutin en déployant plus d'une centaine d'Observateurs. Faisant le point à la fin des opérations électorales, la Commission nationale électorale, par la voix de son Secrétaire exécutif adjoint, assure avoir constaté un bon déroulement du scrutin.
Selon Felisberta Moura Vaz qui faisait face à la presse ce dimanche à 17 heures au siège de la CNE, "les dysfonctionnements mineurs constatés ne sont de nature à entamer la sincérité du vote. Dans le même temps, elle a répondu aux mises en garde lancées par certains candidats contre toute tentative de confiscation de l'expression des Bissau-guinéens. À en croire Felisberta Vaz, la CNE travaille de façon transparente et inclusive. Poursuivant, elle écarte toute possibilité de confiscation du verdict des urnes. Un verdict qui ne devrait pas être connu avant ce mercredi 27 novembre.
Conformément à la loi électorale bissau-guinéenne, les résultats officiels provisoires sont proclamés par la CNE 72 heures après les élections. Le secrétaire exécutif adjoint a confié à Dakaractu que l'heure est à la compilation des résultats au niveau des commissions régionales électorales puis à l'acheminement des résultats des régions vers la commission centrale au plus tard, mardi 26 novembre.
Dans cette élection, le président sortant José Mario Vaz (Jomav) fait face à onze concurrents dont trois de ses anciens Premier ministres, en l’occurrence Domingos Simoes Pereira, Umaro Sissoco Embalo et Baciro Dja.