Le 15 août prochain, plusieurs dirigeants africains viendront célébrer l’anniversaire du débarquement de Provence. Car, il y a 80 ans, des dizaines de milliers de soldats africains avaient participé à cette offensive alliée de grande ampleur. Les premiers à intervenir, dans la nuit du 14 au 15 août 1944, ont été des commandos aéroportés.
« C'est une unité spéciale, elle est composée pour plus de la moitié de Maghrébins », explique l’historien Jean-Marie Guillon, au micro de Pierre Firtion du service Afrique de RFI. « La première vague de ces commandos avait pour mission de s'emparer de la batterie du Cap Nègre qui menaçait une partie de la zone de débarquement ».
Un débarquement d'une importance majeure
Les troupes américaines débarquent, elles, quelques heures plus tard, suivies par l’armée française et notamment ses divisions d’infanteries algériennes et coloniales. « On estime que les 250 000 hommes sont composés pour un peu plus de la moitié de troupes issues des colonies, avec à la fois des populations d'Afrique Noire et Nord-africaines », précise Jean-Marie Guillon.
Le 6ᵉ régiment de tirailleurs sénégalais joue un rôle clé dans la prise de Toulon. Marseille est également conquise par l’armée française. Au final, ce débarquement aura été d’une importance majeure comme le rappelle l'historien. « Il contraint Hitler à replier des troupes. Donc si la France est libérée aux deux tiers à la mi-septembre, c'est en grande partie grâce au débarquement de Provence. Et la deuxième raison de l'importance de ce Débarquement, c'est qu'il montre que les Français participent à leur propre libération, et ça, d'un point de vue politique, c'est extrêmement important ».
Jean-Marie Guillon regrette que ce débarquement soit quelque peu relégué au second plan. À ses yeux, les évènements de Provence et de Normandie devraient être commémorés ensemble.
RFI
« C'est une unité spéciale, elle est composée pour plus de la moitié de Maghrébins », explique l’historien Jean-Marie Guillon, au micro de Pierre Firtion du service Afrique de RFI. « La première vague de ces commandos avait pour mission de s'emparer de la batterie du Cap Nègre qui menaçait une partie de la zone de débarquement ».
Un débarquement d'une importance majeure
Les troupes américaines débarquent, elles, quelques heures plus tard, suivies par l’armée française et notamment ses divisions d’infanteries algériennes et coloniales. « On estime que les 250 000 hommes sont composés pour un peu plus de la moitié de troupes issues des colonies, avec à la fois des populations d'Afrique Noire et Nord-africaines », précise Jean-Marie Guillon.
Le 6ᵉ régiment de tirailleurs sénégalais joue un rôle clé dans la prise de Toulon. Marseille est également conquise par l’armée française. Au final, ce débarquement aura été d’une importance majeure comme le rappelle l'historien. « Il contraint Hitler à replier des troupes. Donc si la France est libérée aux deux tiers à la mi-septembre, c'est en grande partie grâce au débarquement de Provence. Et la deuxième raison de l'importance de ce Débarquement, c'est qu'il montre que les Français participent à leur propre libération, et ça, d'un point de vue politique, c'est extrêmement important ».
Jean-Marie Guillon regrette que ce débarquement soit quelque peu relégué au second plan. À ses yeux, les évènements de Provence et de Normandie devraient être commémorés ensemble.
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