Lentement mais sûrement, la vie revient à la normale en Gambie. Après la réouverture des lieux de culte et marchés, les marchés hebdomadaires communément appelés « loumo », organisés en province, d’habitude très fréquentés, sont autorisés à rouvrir.
Plus de six mois après leur fermeture, les écoles et universités rouvriront à compter de la semaine prochaine, a annoncé ce mardi la ministre de l’Education. Une rentrée graduelle certes, mais qui était très attendue par les élèves et les parents d’élèves. Du point de sanitaire, il y a une baisse substantielle des cas au quotidien.
Progressivement, l’on revient à la vie normale en Gambie. Dans ce qui ressemble à une mesure de relance des activités économiques à l’intérieur du pays, le gouvernement gambien a annoncé la réouverture des marchés hebdomadaires. Une mesure qui intervient quelques jours après une tournée à l’intérieur du pays du président Barrow. La réouverture des « loumo » était une vielle doléance tant l’interdiction de ces rendez-vous hebdomadaires constituait un important manque à gagner.
Objectif : zéro cas ou "corona free"
Toute une économie qui était à l’arrêt depuis mars dernier. Autre mesure d’assouplissement, c’est la réouverture des écoles et universités qui était également très attendue. Ce mardi, la ministre de l’Education a annoncé la bonne nouvelle à la télévision d’Etat. Les élèves en classe d’examen reprendront le chemin de l’école à partir du 14 prochain. Pour les autres, c’est à compter du 28 octobre prochain.
Des mesures prises à la lumière de l’évolution de la pandémie dans le pays. Au pic de la pandémie, en juillet-août, la situation était hors de contrôle. Mais depuis quelques semaines, une tendance baissière est notée.
L’objectif c’est d’arriver à zéro cas d’ici quelques semaines, a réitéré le ministre de la Santé. Pour y arriver, le pays marche sur des œufs. La tutelle a invité le public à ne pas baisser la garde malgré la baisse sensible des cas. Pour se prémunir contre une seconde vague, le gouvernement gambien, à travers un communiqué, a fait savoir que les pèlerins du Magal seront soumis à une quatorzaine à leur retour, faute de test de covid-19 datant de moins de 72H.
avec E-media