Selon le Directeur exécutif de l’Ong 3D, Moundiaye Cissé, il s’agit “d’un déploiement ciblé” et “l’objectif, ce n’est pas de faire le travail de policier, mais c’est un exercice de contrôle pour voir les dysfonctionnements et agir sur ces dysfonctionnements.” Par exemple, a-t-il détaillé : “Quand on constate que dans telle commission administrative, il manque ceci ou cela on saisit l’autorité pour que les rectificatifs nécessaires soient apportés.” Globalement, il s’agit d’anticiper. Car, a-t-il justifié : “on ne fait plus d’observation pour après faire un rapport et constater les dégâts. C’est au moment où les choses se passent qu’on constate les problèmes et qu’on les fasse remonter pour corriger. Ils sont munis de téléphones portables. Ils peuvent faire des sms, pour remonter les informations sur le terrain.”
Parmi les difficultés recensées sur le terrain, il a déploré que “certains citoyens pensent qu’on peut toujours s’inscrire avec les récépissés.” Or, rembobine-t-il, “il y a une réforme.” Ce qui fait que “c’est avec la Carte nationale d’identité (CNI) qu’on s’inscrit sur les listes électorales.” Rapporte Emedia.